Retour sur le pèlerinage des mères de famille

Retour sur le pèlerinage des mères de famille

Pèlerinage des mères de famille les 28 et 29 mai 2022

Pèlé des mères de familles

Dans la joie et sous un beau soleil, le pèlerinage des mères de famille de Vendée s’est déroulé samedi 28 et dimanche 29 mai.

Parties le matin de Beaulieu sous la Roche, une trentaine de mamans, de tout âge et venues des quatre coins du diocèse accompagnées par le Père Valerry Wilson et les religieuses de la famille missionnaire de Notre-Dame, ont marché jusqu’à la chapelle Notre Dame de Garreau : la messe y a été célébrée avant une présentation du lieu par le Père René Cougnaud, curé de la paroisse.

 

Cette année, le thème proposé était inspiré de cette parole de l’Ecriture : « Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous donnerai le repos ». Marche en silence, prière du chapelet, temps de partage ont ponctué ces deux jours de prière, très appréciés des participantes, heureuses de pouvoir se ressourcer, loin du tumulte quotidien.

Lors des enseignements, le Père Valerry à invité chacune méditer sur ce qui entrave notre marche avec le Christ. « Les fardeaux ne manquent pas et l’acédie nous guette chaque jour : le découragement, les tentations, l’aridité spirituelle… C’est en restant ancré dans le Christ que nous pouvons traverser les épreuves de la vie, rester debout malgré les difficultés ».

Mgr Jacolin a rejoint les participantes pour les vêpres et la veillée d’adoration et de réconciliation dans l’église de Beaulieu. Le dimanche matin, les mamans ont écouté le témoignage édifiant de Virginie : comment la perte d’un enfant peut être vécu dans la foi et l’espérance, malgré les larmes.

La messe dominicale, en présence des familles, au jour de la fête des mères, a conclu dans l’action de grâce ce pèlerinage. Le rendez-vous est déjà pris pour le traditionnel week-end de la fête des mères, les 3 et 4 juin 2023 !

Anne Detter-Leveugle

QF Parrain Marraine

31 mai, la Visitation

31 mai, la Visitation

La rencontre en Marie et Elisabeth

La Visitation correspond à la visite rendue par la Vierge Marie, enceinte de Jésus, à sa cousine Élisabeth qui concevra Jean-Baptiste.

QF Parrain Marraine

Luc 1, 39-42 : « En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. »

Voilà ce que l’Evangile selon St Luc nous relate de la visite de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth, la première enceinte de Jésus-Christ et la seconde de Jean le Baptiste. 

Nous fêtons cette rencontre le 31 mai de chaque année et qui vient conclure le mois de Marie.

QUEL EST LE SENS DE LA FÊTE DE LA VISITATION ?

 

La Visitation est une belle illustration de la « dévotion mariale doit nous renvoyer à notre appartenance à l’Église et à notre vie chrétienne au quotidien » explique Mgr Jacques Habert. « En effet, une façon traditionnelle de présenter la mission de l’Église est de dire précisément qu’elle accomplit une triple mission : annoncer l’évangile, célébrer Dieu et servir les pauvres ». 

Nous retrouvons Marie qui annonce la Bonne Nouvelle en se rendant chez sa cousine. Elle célèbre Dieu dans la proclamation du Magnificat. Et « Marie se met aussi au service. Discrètement l’évangile nous l’indique : « Marie resta avec Élisabeth environ trois mois. » » confirme Mgr Habert qui nous invite à nous poser plusieurs questions : « Comment, à l’image de Marie, j’annonce le Seigneur à mes frères ? Comment, à l’image de Marie, je loue le Seigneur ? Comment, à l’image de Marie, je me mets au service des autres ?« 

De son côté, La Croix invite à contempler la scène de la Visitation. « N’est-elle pas le prototype de toute rencontre authentique ? Car notre vocation est bien de nous porter mutuellement cette Bonne Nouvelle : oui, en Jésus, Dieu a établi sa demeure parmi nous. Mais comment le pourrons-nous, si nous nous fermons à l’Esprit et à sa mystérieuse fécondité ? Alors, à la suite de Marie et d’Élisabeth, osons croire que Dieu peut faire merveille dans nos vies. Ouvrons-nous à sa présence agissante, pour connaître ce tressaillement d’allégresse qui fut celui de Jean Baptiste ».

QF Parrain Marraine
QF Parrain Marraine

LE MAGNIFICAT ET L’ORIGINE DU « JE VOUS SALUE MARIE »

Les premières paroles prononcées par Elisabeth : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » ont donné la première partie du Je vous salue Marie. Cette phrase est précédée par une autre parole, celle que l’Ange Gabriel adresse à Marie quelques versets bibliques plus haut (toujours chez St Luc au chapitre 1 au verset 28) lors de l’Annonciation : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » Prière populaire adressée à la Vierge Marie, elle est récitée tout particulièrement dans le chapelet.

Le Magnificat quant à lui, apparait du verset 46 au verset 55 lorsque Marie répond à sa cousine Elisabeth : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! ». Le Magnificat contient de nombreuses références à l’Ancien Testament, notamment au Premier Livre de Samuel et aux Psaumes.

C’est une louange adressé à Dieu où Marie exprime la grandeur de Dieu. Le pasteur Dietrich Bonhoeffer dira « Ce cantique de Marie est le plus passionné, le plus sauvage, on pourrait presque dire le cantique de l’Avent le plus révolutionnaire qui ait jamais été chanté. Ce n’est pas la douce, tendre, rêveuse Marie comme on la voit sur les images, c’est la femme passionnée, emportée, fière, enthousiaste qui parle ici ».

P. Lubot : « C’est grâce à l’Esprit Saint que nous vivons ! »

P. Lubot : « C’est grâce à l’Esprit Saint que nous vivons ! »

Le vicaire général, le père Dominique Lubot, intervient cette semaine dans notre émission. Avec lui, nous parlons de la Pentecôte, la fête des mères et, enfin, des séminaristes du diocèse.

Avec le père Dominique Lubot, nous parlons de la Pentecôte. « C’est grâce à l’action de l’Esprit Saint que nous vivons de Dieu, que nous accueillons la Foi, que nous prions » explique le père Lubot. L’Esprit Saint, souvent un peu oublié après le Père et le Fils, est pourtant essentiel dans notre vie : « C’est la personne [de la Sainte Trinité] qu’il ne faut surtout pas oublier d’accueillir dans sa vie« . Une neuvaine est proposée par Mgr Jacolin pour nous mener de l’Ascension à la Pentecôte, en priant avec la Vierge Marie pour accueillir le Saint Esprit.

Autre sujet : ce 29 mai nous fêtons les mamans. « C’est Dieu qui, dans sa création a voulu qu’il y ai des mamans » rappelle le père Lubot. « Nos mères ne sont pas parfaites et elles nous donnent le meilleur […] il faut rendre grâce pour cela et cette vocation de mère » insiste-t-il. A noter qu’en même temps ce weekend se déroule le pèlerinage des mères de famille.

En dernier lieu, nous parlons des séminaristes du diocèse qui vont se rassembler d’ici quelques semaines pour vivre leur weekend de fin d’année. L’occasion de prier pour Frère Jean Maxime qui sera ordonné le 26 juin prochain à la cathédrale de Luçon à 15h30.

L’Ascension : qu’est-ce que c’est ?

L’Ascension : qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi Jésus monte au Ciel ?

Lors de la fête de l’Ascension nous célébrons la montée de Jésus vers Dieu le Père. Mais qu’est-ce que c’est concrètement ? Et pourquoi Jésus est monté vers son Père ?

QF Parrain Marraine

Fêtée chaque année un jeudi (dit « jeudi de l’Ascension ») la date change car elle se place précisément quarante jours après Pâques. Or la date de Pâques évolue chaque année entre fin mars et début avril. L’Ascension ne peut être comprise qu’en lien avec ces deux évènements. C’est un triptyque : Pâques (mort et résurrection du Christ pour sauver les hommes), Ascension (Jésus quitte la terre et les disciples sont invités à s’engager à porter la Bonne Nouvelle au monde, c’est un appel à la responsabilité) et Pentecôte (l’Esprit Saint vient remplir les apôtres de son souffle et les envoie en mission). 

LE RÉCIT DANS LA BIBLE

 

Dans l’Evangile, la montée de Jésus au Ciel est racontée par St Marc (16, 19), St Luc (24, 15) et également dans le livre des Actes des Apôtres (1, 6-11). Ainsi on découvre que quarante jours après Pâques, Jésus apparait aux apôtres pour leur annoncer la venue de l’Esprit Saint (lors de la Pentecôte 10 jours plus tard). « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 1, 8). 

A l’issue de ces paroles Jésus s’élève au Ciel : « tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. » (Ac 1, 9). Ainsi s’achève le temps de Jésus sur la terre ainsi que les rencontres du Ressuscité avec ses disciples. Pour autant le Christ, s’il n’est plus visible, n’abandonne pas les disciples, et par la même l’ensemble des chrétiens, avec la venue de l’Esprit Saint qu’il vient d’annoncer.

S’ENVOLER VERS LES ÉTOILES ?

Il faut bien comprendre que l’Ascension de Jésus n’est pas un voyage dans l’espace. Il ne s’envole pas vers les étoiles, car les astres sont eux aussi faits d’éléments physiques comme la terre. Lorsque l’on parle du Ciel (avec C majuscule) il s’agit de la vie auprès de Dieu, le paradis. Le Catéchisme de l’Eglise catholique parle de « l’état de bonheur suprême et définitif »

« Pour les croyants, monter aux cieux c’est rejoindre Dieu et vivre en son amour » nous rappelle l’Eglise Catholique. Ainsi Jésus ne s’est pas éloigné des hommes mais maintenant, grâce à sa présence auprès du Père, il est proche de chacun, pour toujours.

DEVENIR MISSIONNAIRE DANS LA JOIE

Etonnant de vivre l’Ascension dans la joie alors que Jésus nous quitte ? Pas vraiment ! Jésus reste proche de chacun de nous, pour toujours. Il a annoncé la venue de l’Esprit Saint pour nous accompagner chaque jour. L’Ascension est moment vécu dans la joie car nous avons cette promesse qu’il ne nous quittera jamais. 

Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs se tenaient devant eux et disaient : Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous L’avez vu s’en aller vers le ciel.
Ac 1, 9-11

Et c’est également un appel à la mission. Les anges qui apparaissent aux disciples après l’Ascension du Christ nous invite à être des témoins par toute la terre en annonçant sa mort et sa Résurrection, en faisant connaître son enseignement, en baptisant. « Il est l’articulation entre le désir du ciel et le service des hommes. » nous dit l’Eglise Catholique.

Baptême - Cathopic
Baptême - Cathopic

Neuvaine de l’Ascension à la Pentecôte

Neuvaine de l’Ascension à la Pentecôte

Prier pour être témoin de la joie de l’Evangile 

Pour la Pentecôte 2022, du 27 mai au 4 juin, Mgr Jacolin propose une neuvaine à la Vierge Marie pour accueillir l’Esprit Saint, pour
devenir davantage, par toute notre vie, les témoins de la joie de l’Evangile.

QF Parrain Marraine

La neuvaine consiste à prier durant neuf jours consécutifs (neuvaine venant du latin « novem » signifiant neuf). Cette prière a vu le jour pendant la période de neuf jours qui sépare l’Ascension de la Pentecôte. En général, il s’agit de confier à Dieu une intention ou de lui demander une grâce particulière. Dans la Bible, cette période est pour les disciples et la mère de Jésus une période d’attente qu’ils vivent dans la prière. “Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière” (Actes 1, 14) et à l’issue de laquelle ils reçoivent l’Esprit Saint.

Très populaire et encouragée par l’Eglise depuis le Moyen-Âge, la neuvaine fait généralement recours à l’intercession de la Vierge Marie ou d’un saint. Pour la Pentecôte 2022, Mgr Jacolin propose une neuvaine à la Vierge Marie pour accueillir l’Esprit Saint, pour devenir davantage, par toute notre vie, les témoins de la joie de l’Evangile.

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