26 Juin : ordination de Fr. Jean-Maxime

26 Juin : ordination de Fr. Jean-Maxime

Le dimanche 26 juin 2022, à 15h30, Frère Jean-Maxime (oblat de St Vincent de Paul), sera ordonné prêtre en la cathédrale de Luçon. Une grande joie pour le diocèse de Luçon et la communauté des Oblats de St Vincent de Paul. Suivez le direct depuis la cathédrale de Luçon.

Ordination - Alexandre Guillaud

Pour le diocèse de Luçon, la dernière ordination sacerdotale (ordination d’un prêtre) a eu lieu le 26 juillet 2020 à la cathédrale de Luçon. Le père Alexandre Guillaud a été ordonné par Mgr Jacolin. Il s’agissait du premier sacrement de l’ordre donné par Mgr Jacolin depuis son installation comme évêque du diocèse de Luçon. Les ordinations précédentes remontent à 2017 (ordination d’un prêtre religieux) et 2016 (3 prêtres diocésains).

Du côté des Oblats de St Vincent de Paul, il s’agit de la première ordination depuis 10 ans pour la Communauté. Le dimanche 26 juin 2022, à 15h30, Frère Jean-Maxime (oblat de St Vincent de Paul), sera lui aussi ordonné prêtre en la cathédrale de Luçon. 

Comment se déroule une ordination ?

Comment se déroule une ordination ?

Le dimanche 26 juin 2022, à 15h30, Frère Jean-Maxime (oblat de St Vincent de Paul), sera ordonné prêtre en la cathédrale de Luçon. Une grande joie pour le diocèse de Luçon et la communauté des Oblats de St Vincent de Paul. Mais comment se déroule une ordination ?

Ordination - Alexandre Guillaud

Pour le diocèse de Luçon, la dernière ordination sacerdotale (ordination d’un prêtre) a eu lieu le 26 juillet 2020 à la cathédrale de Luçon. Le père Alexandre Guillaud a été ordonné par Mgr Jacolin. Il s’agissait du premier sacrement de l’ordre donné par Mgr Jacolin depuis son installation comme évêque du diocèse de Luçon. Les ordinations précédentes remontent à 2017 (ordination d’un prêtre religieux) et 2016 (3 prêtres diocésains).

Du côté des Oblats de St Vincent de Paul, il s’agit de la première ordination depuis 10 ans pour la Communauté. Le dimanche 26 juin 2022, à 15h30, Frère Jean-Maxime (oblat de St Vincent de Paul), sera lui aussi ordonné prêtre en la cathédrale de Luçon. Mais qu’est-ce que l’ordination ? Et comment est-ce que cela se déroule ?

QU’EST-CE QUE L’ORDRE ?

Au sein de l´Église Catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l’on appelle « ministres ordonnés ». Leur mission dans l´Église leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l´ordre, généralement appelé « ordination ».

Le sacrement de l´ordre se caractérise par l´imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toute. Le ministre ordonné manifeste à tous que c´est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Le sacrement de l’ordre comporte trois degrés :

  • l’épiscopat pour les prêtres appelés par le pape à devenir successeurs des apôtres auprès d’une Eglise particulière
  • le presbytérat pour les diacres appelés par leur évêque à devenir prêtre par l’ordination sacerdotale, collaborateurs des évêques ; ils sont envoyés au service d’une partie du peuple de Dieu (paroisse…)
  • le diaconat pour les hommes appelés par leur évêque à servir l’Eglise diocésaine à l’image du Christ Serviteur
Ordination - Alexandre Guillaud
Ordination diaconale - Alexandre Guillaud

L’ORDINATION DES PRÊTRES

Les prêtres sont ordonnés par l´évêque de leur diocèse. Ils sont co-responsables de l´Église locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l´évêque. Il est « envoyé » (un don fait) à une communauté, il n´en est pas le délégué.

Ses missions peuvent s´exercer dans des cadres très divers. Mais, quelle que soit la charge que le prêtre a reçue (une ou plusieurs paroisses, une aumônerie …), sa présence consiste toujours à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

COMMENT SE DÉROULE UNE ORDINATION ?

Le candidat est appelé « Que celui qui va être ordonné prêtre s’avance… ». Ce à quoi le candidat répond « Me voici ». Au début de la célébration, l’Église locale demande à l’évêque d’ordonner le candidat (ordinand) pour la charge du presbytérat. Un prêtre, désigné pour cela, atteste à l’évêque qui l’interroge publiquement, que le candidat a été jugé digne d’être ordonné.

Vient ensuite le temps de l’engagement de l’ordinand dans un dialogue entre l’évêque et le futur prêtre : ce dernier s’engage devant tous à vivre son ministère de prêtre selon ce que demande l’Église. C’est alors le moment de la litanie des saints. C’est la prière d’intercession chantée pendant que l’ordinand est allongé sur le sol. Le fait d’être allongé au sol (prostration) signifie l’abandon de l’ordinand à Dieu dans son ministère pour toute sa vie.

Cette étape est suivie de l’imposition des mains de l’évêque et la prière d’ordination où le candidat reçoit le don de l’Esprit Saint pour la charge qui lui est confiée. L’imposition des mains signifie la mission confiée par le Christ, mission qui se transmet par les mains des Apôtres et de leurs successeurs : « Père tout puissant, donne à ton serviteur que voici, d’entrer dans l’ordre des prêtres…».

Aussitôt après la prière d’ordination, on revêt l’ordonné de l’étole presbytérale et de la chasuble, pour que soit manifesté extérieurement le ministère qu’il devra accomplir dans la liturgie. Puis, l’évêque répand dans les paumes des mains du nouveau prêtre l’huile sainte, mêlée de parfum que l’on appelle le saint Chrême. Cette onction signifie le don de l’Esprit Saint qui fortifie le prêtre « pour sanctifier le peuple chrétien ».

L’évêque dans un dernier geste significatif remet au nouveau prêtre la patène et le calice nécessaires à son nouveau ministère. Le nouveau prêtre reçoit le pain et le vin qui deviendront dans l’eucharistie le Corps et le Sang du Christ.

Enfin en donnant un baiser fraternel au nouveau prêtre, l’évêque scelle l’acceptation de celui-ci comme son ministre. Les autres prêtres font de même et manifestent ainsi qu’ils sont en communion de ministère, membre d’un même ordre. Dans la liturgie eucharistique qui suit, le nouveau prêtre exerce pour la première fois son ministère en concélébrant avec l’évêque et les autres prêtres.

    Ordination - Louis-Marie de Linage
    Ordination - Alexandre-Marie Robineau
    Ordination - Valerry Wilson

    « Ce mystère est grand »

    « Ce mystère est grand »

    Image officielle de la Xe Rencontre Mondiale des Familles

    Entrez progressivement dans cette icône en laissant aller votre imaginaire religieux. Prenez le temps d’observer avec les yeux et le coeur.

    QF Parrain Marraine
    Œuvre du P. Marko Ivan Rupnik, 2021

    Découvrir par soi-même

    Entrez progressivement dans cette icône en laissant aller votre imaginaire religieux ! Nous vous invitons à prendre du temps pour observer avec vos yeux et votre cœur ce que vous pouvez découvrir.

    Qu’est-ce que je vois ?

    • Combien de personnages
    • Est-ce que je peux les nommer ?
    • Que font t’ils ? Bien observer le geste de chacun des personnages.
    • Quels sont les objets présents ?
    • Comment est-il possible de les décrire ?
    • Quels liens avec ce que je connais des textes de la Bible ?
    • Quelle est la couleur dominante ?
    • Qu’est-ce que cette couleur évoque pour moi ?

    Méditation : ce mystère est grand !

    La Bible est une histoire d’amour. Une longue et belle histoire d’amour ! Premier livre de la Bible, la Genèse avec le récit de la création du premier couple créé à l’image de Dieu.
    Dans le dernier livre on y trouve une invitation au banquet des noces où l’Epoux nous attend. Au milieu de la Bible ce chant d’amour si puissant avec le cantique des cantiques. Première manifestation du fils de Dieu, premier miracle : les noces de cana !
    Enfin au sommet des Évangiles, le don du Corps du Christ qui épouse l’humanité sur le bois de La Croix. Il faut pour se laisser saisir par la richesse de cette icône cheminer dans la  compréhension du beau projet de Dieu pour l’amour humain.

    Quelques remarques pour bien comprendre cette icône.

    Une icône, ce n’est pas simplement une image pieuse, elle est un support pour la prière. Prière pour les yeux de ceux qui la vénèrent, prière pour les mains de ceux qui l’écrivent. L’art de l’icône est un art chrétien, une théologie visuelle, une catéchèse par l’image. Contempler une icône nous permet de rentrer en douceur dans le mystère de Dieu.

      Combien de personnages ?

      • Deux couples et un homme

      Est-ce que je peux les nommer ?

      • Le Christ qui épouse, sur le bois de la croix, son épouse l’humanité
      • Un couple (le mien … le vôtre …)
      • Saint Paul allongé devant

      Que font t’ils ? Bien observer le geste de chacun des personnages.

      • Le Christ époux et l’Eglise épouse ne font qu’un. Ils ont un regard qui se confond, ils ont un œil en commun. Le Christ regarde chacun de nous par les yeux de son épouse l’Eglise, et l’Eglise regarde chacun de nous par les yeux du Christ son époux. La vie de l’un est liée à la vie de l’autre.
      • L’épouse tient dans sa main le vin nouveau, celui qui donne la Vie. « Ils n’ont plus de vin ». Une des mains du Christ est de l’autre coté du voile, comme pour venir nous chercher
      • Saint Paul d’une main nous donne ce vin nouveau et de l’autre tire le voile que nous avions devant le visage. Car ce voile peut à présent tomber. En effet quand on se converti au Seigneur, on peut retirer le voile.
      • Le couple derrière le voile accueille le mystère caché en Dieu de toute éternité, peut enfin se laisser ôter le voile. Les époux deviennent ainsi pour l’Eglise le rappel permanent de ce qui est advenu sur la croix. Ils sont des témoins du salut dont le sacrement les rend participants.

      Quels sont les objets présents ?

      • Les calices qui se remplissent du vin nouveau
      • Les jarres, qui servaient à la purification rituelle des juifs, rappellent celles de Cana, lieu du premier miracle du Christ.

      Quels liens avec ce que je connais des textes de la Bible ?

      • Genèse 1 et 2
      • Exode 33
      • Evangile de St Jean (2,1-11) – Cana
      • Ephésien 5

      Quelle est la couleur dominante ?

      • La couleur donne âme et plénitude à l’Icône, sa valeur est donc hautement symbolique et joue, dans l’iconographie, un rôle capital car elle est langage à part entière.
      • Le Rouge est largement dominant dans cette icône. Le rouge est dans la tradition , symbole de la vérité divine dans l’Ancien Testament, mais aussi le symbole de l’amour de Dieu.
      • Le Rouge exprime la façon dont Dieu témoigne :
      • De l’action de l’Esprit-Saint à travers Lui,
      • De son sacrifice sur la croix,
      • De sa dignité de Roi.
      • Le rouge est donc en conséquence la couleur de la Résurrection, victoire de la vie sur la mort. Elle est aussi la couleur du sang et du martyre, couleur du sacrifice du Christ

      Synode 2023 : et maintenant ?

      Synode 2023 : et maintenant ?

       Le dénominateur commun : la joie de la rencontre

      Le processus synodal mis en œuvre à l’appel du pape François a mobilisé plus de 150 000 personnes en France. En Vendée, ce sont près de 1 700 personnes qui ont produit plus de 380 « Fiches des contributions ».  

      QF Parrain Marraine

      D’octobre 2021 à avril 2022, des équipes synodales se sont réunies à des échelles variées : diocèses, paroisses, mouvements, groupes spontanément constitués, congrégations religieuses… En fonction de leur contexte, ces équipes ont souvent choisi de traiter quelques-unes des questions envoyées par le secrétariat général du synode. Ensuite, un travail de synthèse et de discernement a été effectué à l’échelle des diocèses.

      Chacun à l’écoute des autres et tous à l’écoute de l’Esprit Saint, voilà le bel élan synodal vécu dans, notre diocèse ! Plus de 1700 personnes se sont mises en équipes pour aborder l’un ou l’autre thème du synode ;  » Pour une Eglise synodale ; communion, participation et mission ». La synthèse a été réalisée à partir des 380 remontées reçues, provenant de tout le diocèse.

      LES EVÊQUES VOTENT UN TEXTE D’ACCOMPAGNEMENT

      Mercredi 15 juin, les 100 évêques de France à l’écoute de leurs 100 invités, réunis depuis 2 jours en assemblée plénière extraordinaire à Lyon, ont voté un texte pour accompagner la collecte des synthèses synodales qui sera envoyée à Rome. En voici l’introduction. (Le texte complet est à télécharger ci-dessous.)

      « Nous, les évêques de France, rendons grâce pour la joie et l’élan suscités par la phase diocésaine de l’itinéraire synodal voulu par le pape François. Nous remercions celles et ceux qui y ont participé.

      Avec l’aide des invités de nos diocèses, réunis à Lyon, nous accueillons avec gratitude la collecte nationale qui s’en fait l’écho et nous cherchons à discerner l’œuvre de l’Esprit Saint. Nous n’ignorons pas les manques, les combats, les blessures qui se révèlent dans le chemin synodal et nous sommes conscients que le processus synodal n’a pas atteint tout le peuple de Dieu dans sa diversité, en particulier les jeunes générations.

      En tout cela, nous voulons dire notre confiance en la miséricorde de Dieu et notre espérance pour la fécondité de ce travail. »

      Pour rappel, après une première phase de recueil des contributions sur le terrain dans les diocèses partout dans le monde, le processus synodal se poursuivra par une phase continentale au cours de l’année prochaine, et se conclura au Vatican en octobre 2023 par l’Assemblée générale du Synode des évêques.

      QF Parrain Marraine
      QF Parrain Marraine

      La Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement

      La Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement

      Qu’est-ce que c’est ?

      La Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. Elle est également appelée fête du Corpus Christi.

      QF Parrain Marraine

      UN PEU D’HISTOIRE

      L’institution de cette fête est établie sous le pape Urbain IV le 8 septembre 1264. A l’origine l’impulsion décisive en vue d’une fête spécialement consacrée au Corps et au Sang du Christ fut donnée par sainte Julienne de Cornillon (qui reçu des visions mystiques invitant à ce qu’une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie puisse être instituée) et la bienheureuse Ève de Liège qui soutint la sainte liégeoise.

      Le pape Urbain IV rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, bien que cette fête eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Par la suite elle est devenue une fête populaire, parfois très célèbre comme en France et en Espagne. Dans les pays protestants elle a été amenée à disparaître mais nous la retrouvons tout de même dans l’Église anglicane qui a souhaité la conserver.

      LES PARTICULARITÉS FRANÇAISES

      Cette fête comporte de particularité lorsqu’elle est célébrée en France. Si elle est appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement ailleurs, le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français. De plus, elle est célébrée normalement le jeudi qui suit la Trinité, c’est-à-dire soixante jours après Pâques, mais dans certains pays comme la France, c’est le dimanche d’après, en vertu d’un indult papal. 

      Cette fête commémore la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, c’est-à-dire sous les espèces du pain et du vin consacrés au cours du sacrifice eucharistique, c’est à dire la messe. C’est la célébration du Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. 

      LA TRADITION DE LA PROCESSION

      Traditionnellement lors de la Fête-Dieu, une procession se déroule dans les rues de la ville. Le prêtre porte l’Eucharistie dans un ostensoir au milieu des rues et des places. A l’époque celles-ci étaient richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abrite le Saint-Sacrement sous un dais (une sorte de tenture en forme de petit chapiteau) porté par quatre personnes, très souvent des séminaristes ou servants d’autels mais cela peut-être aussi de simples paroissiens. Cette procession était entrecoupée de stations et de prières à des autels provisoires ornés, appelés reposoirs, disposés le long du parcours.

      La tradition de la procession a eu tendance à fortement diminuer (si ce n’est disparaître par endroit) ce qui fait que ces dernières années seules quelques grandes villes et villages ruraux conservent ces processions. A noter que certaines régions à fortes identités territoires tel que le Pays Basque, la Vendée, l’Alsace ou encore la Bretagne, font partie des endroits où ces processions ont été maintenues.

      D’ailleurs, on y retrouve la tradition des tapis de fleurs sur le parcours de la procession qui s’y perpétue (notamment en Bretagne à Ouessant, en Vendée à La Roche-sur-Yon et en Alsace à Geispolsheim), tandis qu’à Chennevières-sur-Marne la tradition est celle d’un long tapis de sciure vivement colorée devant le reposoir. 

      FO’M

      Les Sables d'Olonne Reposoir Marine - Source lachouettedevendee
      Les Sables d'Olonne Reposoir Marine - Source lachouettedevendee

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