Départ de Colette Hérault, directrice du Landreau

Départ de Colette Hérault, directrice du Landreau

Un service vécu avec « générosité, dévouement et fidélité »

Colette Hérault, directrice depuis 2006 de la maison de retraite du clergé « Le Landreau », part en retraite. L’occasion de la remercier pour ces 28 ans passés au service de cet établissement.

Dans la chapelle de la maison de retraite du clergé au Landreau, mardi 30 août, Mgr Jacolin a présidé la messe d’action de grâce pour dire ‘au revoir’ à Colette Hérault, directrice depuis 2006, qui part en retraite. Présente dans la maison depuis 28 ans, d’abord comme comptable avant d’en prendre la direction, « Colette a servi avec générosité, dévouement et fidélité dans cette mission auprès des prêtres aînés, dans un esprit évangélique. Elle est un exemple pour nous des belles œuvres que l’Esprit Saint peut faire », a souligné l’évêque de Luçon.

Après la messe et les discours, Colette Hérault a eu ces mots de remerciement : « J’ai vu ici beaucoup de fraternité, d’attention à l’autre. Tout au long de ces belles années, j’ai essayé que chaque résident puisse dire ‘Je suis ici chez moi’ ». C’est Nathalie Sauvion qui prend désormais la direction de la maison du Landreau, qui compte 70 résidents.  

Elles nous ont quitté en juin, juillet et août

Elles nous ont quitté en juin, juillet et août

Sœur Marie du Sacré-Cœur (Marguerite Alboussière), carmélite à Luçon, a rejoint la maison du Père le 10 août 2022, dans sa 105ème année. Originaire des Roches de Condrieu dans l’Isère (38), elle entre au carmel de Pamiers (Ariège) en juin 1943. Elle arrive au Carmel de Luçon avec 4 sœurs le 18 novembre 2008 où elle poursuit son office de prière silencieusement, jusqu’au bout. En janvier 2022, à 104 ans, elle avait fait la ‘une’ et témoigné de sa vocation religieuse dans « Catholiques en Vendée », et son témoignage, repris par les réseaux sociaux, avait été relayé aux quatre coins du monde !

Sœur Marie du Christ (Marie-Thérèse Volard), carmélite à Luçon, est entrée dans la Paix du Seigneur, le 26 juillet 2022. Originaire de Legé, elle entre au carmel de Pamiers (Ariège) en 1952 et arrive au Carmel de Luçon avec 4 sœurs en 2008.

Sœur Cécile Cloutour, de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu, le 4 juin 2022 à l’âge de 93 ans, dans la 71ème année de sa profession religieuse. Née aux Sables d’Olonne, elle entre au noviciat à Chavagnes en 1950. Après son engagement définitif, elle exerce comme enseignante puis directrice, dans plusieurs lieux : Montaigu, Châteaubriant puis Challans. En 1981, la mission l’appelle à La Roche sur Yon comme secrétaire provinciale, puis elle part à Chavagnes, à la Maison Mère, comme responsable de communauté, économe générale et secrétaire générale adjointe.

Sœur Jeanine Debayle, de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu le 21 juin 2022 à l’âge de 93 ans, dans la 73ème année de sa profession religieuse. Elle entre au noviciat des Ursulines en 1948. Elle œuvre où la mission l’envoie, successivement dans une quinzaine de communautés de la congrégation, avant d’arriver au Sacré Cœur en 2009.

Sœur Cécile Fillaudeau (Thérèse Joseph), de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu le 4 août 2022 à l’âge de 93 ans, et dans la 73ème année de sa profession religieuse. En 1956, elle prononce ses vœux perpétuels, puis exerce sa mission d’éducatrice en école primaire pendant plus de 25 ans.

Sœur Vichit Senham (Sœur Marie Rosaire), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la Paix du Seigneur le 10 juillet 2022, dans sa 75ème année, la 62ème année de sa vie religieuse.

Née au Laos, à son arrivée en France, elle part à Fontaines en 1977 puis est envoyée au CEG (Collège d’Enseignement Général) des Brouzils. Elle part ensuite à Notre Dame du Roc (la Roche sur Yon) jusqu’en août 1986. Puis elle va à la Chaize le Vicomte d’août 1986 jusqu’en septembre 1992.

Sœur Anne-Marie Doré (Sœur Odile du Sacré-Cœur), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, a rejoint la maison du Père le 15 juillet 2022, à l’âge de 107 ans, la 76ème année de sa vie religieuse. Née à Bouin, elle entre dans la congrégation en 1944, prononce ses premiers vœux en 1946 et fait son engagement définitif en 1949. Dans les différentes communautés où elle est envoyée, elle assure le service d’aide-cuisinière au lycée St Joseph à la Roche sur Yon, au séminaire de Luçon, à Montournais, à la Bruffière, au Givre. Elle arrive à la communauté de la Maison mère en 1972.

Sœur Thérèse Douillard (Sœur Adeline-Marie), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 15 juillet 2022, dans sa 94ème année et la 72ème de sa vie religieuse.

Née à la Ferrière, elle entre dans la congrégation en 1949 et fait sa première profession à Mormaison en mars 1951. Après son noviciat, Sœur Thérèse sert dans la communauté du Landreau aux Herbiers. En 1961, elle rejoint le séminaire de Chavagnes en Paillers puis le petit séminaire de l’Houmeau, près de la Rochelle. Enfin, de 1972 à 1986, elle œuvre au collège de la Mérinière, près des Sables d’Olonne.

Sœur Marie-Ange Herpin (Sœur Rose de l’Eucharistie), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le jeudi 4 août 2022, dans sa 96ème année, la 78ème de sa vie religieuse.

Elle reçoit sa mission d’enseignante en 1944 et la vit dans plusieurs écoles de Vendée, au Perrier, à l’Hermenault, à Grues. En 1982, elle poursuit sa mission comme permanente de la pastorale à Grues, à Talmont St Hilaire et à Fontaines.

Sœur Madeleine Jauffrit (Sœur Maria de la Trinité), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 16 août 2022, dans sa 94ème année, la 73ème année de sa vie religieuse. Née à Aizenay, elle travaille d’abord

à la maison familiale de la Louisiane et de Bourgenay. En 1964, elle reçoit une nouvelle mission pour le service comptabilité de la congrégation, qu’elle va assurer jusqu’en 1971 à la maison mère. Durant ces années, elle est en communauté à La Louisiane, aux Lucs sur Boulogne, à Belleville sur Vie.

Sœur Camille Deborde (Sœur Anne du Sacré-Coeur), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 21 août 2022, dans sa 101ème année et la 79ème de sa vie religieuse. Née à Menomblet, après une mission d’infirmière au Langon jusqu’en 1961, à la Verrie jusqu’en 1971, elle part ensuite dans le Cantal, pendant 17 ans. De retour en Vendée, elle exerce comme infirmière à Fontaines jusqu’en 1999 puis dans les maisons de prêtres au Landreau et à la Maison canoniale à Luçon.

1er sept – 4 oct : écoutez la voix de la Création

1er sept – 4 oct : écoutez la voix de la Création

Le Temps pour la Création

Le Temps pour la Création se prépare : comme chaque année, il aura lieu dans le monde entier du mercredi 1er septembre au lundi 4 octobre, avec pour thème en 2022 « Ecoutez la voix de la Création »

Depuis 2015 les catholiques, protestants, orthodoxes sont invités à vivre dans le monde entier un « Temps pour la Création ». Le lancement de cette initiative coïncide avec la parution de l’encyclique Laudato Si. « Le dicastère romain pour le service du développement humain intégral invite les catholiques à rejoindre cette initiative en faveur de la maison commune à travers de nombreux temps de prière et d’action« .

L’évènement se déroule du 1er septembre au 4 octobre avec chaque année un thème qui sert de fil rouge. Cette année, en 2022, a été choisi le thème « Ecoutez la voix de la Création« .

PRIÈRE ET ACTION COMMUNE

Cette initiative mondiale œcuménique est « un temps pensé pour renouveler notre relation avec notre Créateur et avec toute la création en célébrant, en changeant et en nous engageant ensemble à agir. » précise de le label Eglise Verte.

« En tant que disciples du Christ du monde entier, nous partageons un appel commun à prendre soin de la création. Nous sommes des co-créatures et nous faisons partie de tout ce que Dieu a créé. Notre bien-être est intimement lié à celui de la Terre. Nous nous réjouissons de cette occasion de sauvegarder notre maison commune et tous les êtres qui la partagent. » rappellent les membres du comité consultatif du Temps pour la Création.

Chaque paroisse est libre d’organiser un programme en lien avec ce thème.

Maison de Louis et Zélie Martin - CC BY-SA 3.0 Pierre-Yves Emile (1)

50 ans de Foi & Lumière

50 ans de Foi & Lumière

Foi & Lumière va fêter ses 50 ans à Lourdes du 27 au 31 octobre prochain. Plus de 3000 personnes issues des 250 communautés de France et de Belgique seront présentes, dont les 4 communautés vendéennes.

Départ à la retraite de Geneviève Caquineau

Foi & Lumière est né à Lourdes, à Pâques 1971. En 2021 le mouvement fête ses 50 ans, décalé à 2022 en raison des conditions sanitaires de la pandémie de Covid-19 qui a obligé à déplacer l’évènement.

Foi & Lumière est organisé en communautés de rencontres accueillant des enfants, adolescents ou adultes porteurs d’un handicap mental, leur famille et leurs amis. Chaque mois ce sont des messes en paroisse, temps fraternel, fêtes, partage, amitié et prière dont les personnes porteuses de handicap sont le cœur. Le tout dans un cadre bienveillant, d’écoute, qui profite à tous et crée des liens qui perdurent au-delà des réunions.

Durant l’année 2021, Foi & Lumière a rencontré le Pape François lors d’une audience privée en octobre. Ce dernier a incité les membres du mouvement à rajeunir les communautés et en créer de nouvelles. L’objectif étant de redonner un nouveau souffle au mouvement à l’occasion de ses 50 années d’existence. 

En Vendée, 4 communautés existes : Didier Eclair d’Amour (Aizenay), Graine de Lumière (La Bruffière), Le Sillon (Chantonnay) et Rayon de Soleil (La Roche-sur-Yon).

Pour découvrir le mouvement et le pèlerinage à Lourdes pour les 50 ans de Foi & Lumière, rendez-vous sur le site foietlumiere.fr

Etre catholique, est-ce un passeport pour le Ciel ?

Etre catholique, est-ce un passeport pour le Ciel ?

A-t-on automatiquement « gagné » son paradis ?

Si le baptême nous met sur la « trajectoire » du Ciel, avons-nous la certitude d’atteindre au but ? Est-ce un passeport pour le paradis ?

QF Parrain Marraine

Le baptême nous ouvre les portes du Royaume des Cieux et nous fait vivre ici-bas, dans la foi, de la vie même que nous posséderons en plénitude dans la vision de Dieu face-à-face. Pour autant, pouvons-nous dire qu’être catholique, c’est obtenir un passeport pour le Ciel ? Si le baptême nous met sur la « trajectoire » du Ciel, avons-nous la certitude d’atteindre au but ?

On entend parfois dire : « je suis baptisé, j’ai fait ma communion, je suis confirmé… j’ai « tout eu ».  Ce qui sous-entend : « je suis tranquille »…, mais qui rappelle fâcheusement la parabole du riche insensé qui a amassé beaucoup de biens et s’endort tranquille, assuré, croit-il, du lendemain… (Lc 12, 16).

La vie chrétienne ne peut se résumer à quelques pratiques extérieures qui nous serviraient de garanties, de tickets d’entrée au Ciel. Etre catholique, ce n’est pas adhérer à une mutuelle qui nous ouvre un droit à des prestations. Jésus met en garde les Pharisiens contre une pratique toute extérieure et toute « juridique » de la religion.

« L’accès au Royaume des Cieux est lié à la conversion du cœur »

La prédication de Jean-Baptiste, puis celle de Jésus soulignent que l’accès au Royaume des Cieux est liée à la conversion du cœur. C’est cette conversion intérieure jointe à la foi vive qui est l’âme de toutes nos observances extérieures et leur donne du prix en vue du Royaume des Cieux. Déjà saint Augustin fustigeait ces chrétiens, extérieurement membres de l’Eglise, qui, dans leur cœur, en étaient séparés et il écrivait : « Une chose est le sacrement de baptême et autre chose la conversion du cœur, mais le salut de l’homme veut l’une et l’autre pour s’accomplir ».

Comme des pèlerins à la suite de Jésus, nous sommes en chemin vers le Ciel. Par le baptême, nous avons été incorporés au Christ et notre chemin sera parfois son chemin de Croix. C’est par cette conformité à Lui dans tous les moments de notre vie, que se réalisera notre conversion permanente et que nous parviendrons au but. Saint Paul nous rappelle ce dynamisme intérieur de la vie chrétienne : « Je poursuis ma course pour tâcher de saisir, ayant été moi-même saisi par le Christ Jésus. (…) Oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l’avant, tendu de tout mon être, et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut dans le Christ Jésus » (Ph 3, 12-14).

Au terme de notre vie, nous n’aurons accès auprès du Père que si, sur le passeport de notre cœur, se trouve gravée l’image de son Fils.

Par le Père Alain Rorthais, osv

Pour aller plus loin

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cérémonie de mariage à l'Eglise