La rencontre en Marie et Elisabeth

La Visitation correspond à la visite rendue par la Vierge Marie, enceinte de Jésus, à sa cousine Élisabeth qui concevra Jean-Baptiste.

QF Parrain Marraine

Luc 1, 39-42 : « En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. »

Voilà ce que l’Evangile selon St Luc nous relate de la visite de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth, la première enceinte de Jésus-Christ et la seconde de Jean le Baptiste. 

Nous fêtons cette rencontre le 31 mai de chaque année et qui vient conclure le mois de Marie.

QUEL EST LE SENS DE LA FÊTE DE LA VISITATION ?

 

La Visitation est une belle illustration de la « dévotion mariale doit nous renvoyer à notre appartenance à l’Église et à notre vie chrétienne au quotidien » explique Mgr Jacques Habert. « En effet, une façon traditionnelle de présenter la mission de l’Église est de dire précisément qu’elle accomplit une triple mission : annoncer l’évangile, célébrer Dieu et servir les pauvres ». 

Nous retrouvons Marie qui annonce la Bonne Nouvelle en se rendant chez sa cousine. Elle célèbre Dieu dans la proclamation du Magnificat. Et « Marie se met aussi au service. Discrètement l’évangile nous l’indique : « Marie resta avec Élisabeth environ trois mois. » » confirme Mgr Habert qui nous invite à nous poser plusieurs questions : « Comment, à l’image de Marie, j’annonce le Seigneur à mes frères ? Comment, à l’image de Marie, je loue le Seigneur ? Comment, à l’image de Marie, je me mets au service des autres ?« 

De son côté, La Croix invite à contempler la scène de la Visitation. « N’est-elle pas le prototype de toute rencontre authentique ? Car notre vocation est bien de nous porter mutuellement cette Bonne Nouvelle : oui, en Jésus, Dieu a établi sa demeure parmi nous. Mais comment le pourrons-nous, si nous nous fermons à l’Esprit et à sa mystérieuse fécondité ? Alors, à la suite de Marie et d’Élisabeth, osons croire que Dieu peut faire merveille dans nos vies. Ouvrons-nous à sa présence agissante, pour connaître ce tressaillement d’allégresse qui fut celui de Jean Baptiste ».

QF Parrain Marraine
QF Parrain Marraine

LE MAGNIFICAT ET L’ORIGINE DU « JE VOUS SALUE MARIE »

Les premières paroles prononcées par Elisabeth : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. » ont donné la première partie du Je vous salue Marie. Cette phrase est précédée par une autre parole, celle que l’Ange Gabriel adresse à Marie quelques versets bibliques plus haut (toujours chez St Luc au chapitre 1 au verset 28) lors de l’Annonciation : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » Prière populaire adressée à la Vierge Marie, elle est récitée tout particulièrement dans le chapelet.

Le Magnificat quant à lui, apparait du verset 46 au verset 55 lorsque Marie répond à sa cousine Elisabeth : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! ». Le Magnificat contient de nombreuses références à l’Ancien Testament, notamment au Premier Livre de Samuel et aux Psaumes.

C’est une louange adressé à Dieu où Marie exprime la grandeur de Dieu. Le pasteur Dietrich Bonhoeffer dira « Ce cantique de Marie est le plus passionné, le plus sauvage, on pourrait presque dire le cantique de l’Avent le plus révolutionnaire qui ait jamais été chanté. Ce n’est pas la douce, tendre, rêveuse Marie comme on la voit sur les images, c’est la femme passionnée, emportée, fière, enthousiaste qui parle ici ».

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