Témoignage de l’Abbé Michaël Gaborieau,
prêtre dans le diocèse de Belley-Ars.
Abbé Michaël Gaborieau, né à la Boissière-de-Montaigu, prêtre dans le diocèse de Belley-Ars.
Comment est née et a grandi votre vocation ?
Je suis né le jour où l’Eglise célèbre la fête de saint Thomas d’Aquin, et une grande tante religieuse passionniste à la Chaume, aux Sables d’Olonne, se réjouissait de ce signe de la Providence. Dans ma famille, j’ai appris que la première manière d’aimer notre Dieu était la sanctification du jour du Seigneur.
La Messe dominicale était le moment le plus important de la semaine, incontournable, non négociable. Enfant, j’allais aussi à la Messe en semaine et j’ai découvert la puissance de la prière pour le salut des âmes.
C’est enfin la figure du père Lacheteau qui a éveillé en moi le désir de rayonner la bonté divine comme lui (cf. clip vidéo « Mon père » de Patrice Martineau).
Comment avez-vous été marqué par le St Curé d’Ars ?
En 1996, après avoir passé mon bac, je suis entré au séminaire d’Ars en année de discernement. C’est dans le petit village d’Ars que j’ai découvert la vie du saint Curé, rythmée par de longs moments d’adoration près du tabernacle, la célébration de la Messe et un grand amour de ses paroissiens.
« Le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus » disait le curé d’Ars ; il avait conscience de sa petitesse mais aussi de la grandeur de ce don que le Seigneur fait à son Epouse-Eglise, le sacerdoce. « Si le prêtre se comprenait, il mourrait… non de frayeur, mais d’amour ».
« C’est le prêtre qui continue l’œuvre de Rédemption, sur la terre… » et c’est pourquoi saint Jean Marie Vianney a été un apôtre infatigable de la Miséricorde divine.
Comment vivez-vous votre mission de prêtre aujourd’hui dans le diocèse de Belley-Ars ?
Le 27 juin 2004, j’ai été ordonné prêtre à Ars pour le diocèse de Belley-Ars. Aujourd’hui, je suis vicaire dans le groupement paroissial de Gex, Cessy et Divonne. Je suis principalement au service des jeunes collégiens et lycéens ; ma mission est de leur faire connaître Jésus, de leur montrer que Lui seul « est le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6).
Je prépare aussi des jeunes au mariage ; souvent loin de l’Eglise, le défi est de leur faire découvrir la beauté et l’intelligence de la foi catholique, la révélation de la Bonté qu’est notre Dieu Trinité. Ma plus grande joie est de célébrer les sacrements de l’Eglise : à la Messe, Jésus rend présent le mystère de sa Mort et de sa Résurrection, « il est là » comme aimait à le dire le saint Curé d’Ars, il est là sur l’autel avec toute sa puissance de charité et de vie ; dans le sacrement de la réconciliation, c’est son Sang versé pour la multitude qui descend sur le pécheur qui s’approche pour recevoir le pardon de ses péchés.
Merci Seigneur pour le don du Sacerdoce !
Catholiques en Vendée n°191 – décembre 2020
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