Soeur Germaine, elle témoigne de sa Foi

Soeur Germaine, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Germaine, religieuse de la Famille missionnaire de Notre Dame

Abbé Michaël Gaborieau

Sœur Germaine, religieuse de la Famille missionnaire de Notre Dame

Comment est née et a grandi votre vocation ?

Je suis née dans une famille catholique, nous allions à la messe chaque dimanche. Enfant, j’ai appris mes prières à la maison et je ne craignais pas de dire que j’étais chrétienne. Quand je suis allée au lycée, j’ai eu plusieurs amies qui ne croyaient pas vraiment et comme je n’avais pas approfondi ma foi, petit à petit je me suis laissée influencer par leur façon de vivre qui n’était pas selon les commandements de Dieu. J’ai arrêté de prier mais je continuais à aller à la messe pour faire plaisir à mon entourage. Je me posais beaucoup de questions sur le sens de ma vie. Je trouvais que la vie était triste avec toutes ses souffrances et moi-même étais triste car je ne savais pas pourquoi j’étais sur cette terre. La façon de vivre de mes amies ne m’enthousiasmait pas beaucoup et j’aspirais à des choses belles. Un jour je suis allée à un pèlerinage en Italie. J’étais partie en touriste et je suis revenue convertie avec une grande joie et le désir d’approfondir ma foi. A la suite de ce pèlerinage je me suis fait des amis bien chrétiens. J’avais le désir de me marier…mais je désirais avant tout faire la volonté de Dieu. Que voulait-il de moi ?

J’ai beaucoup prié et j’allais régulièrement à la communauté de la Famille Missionnaire de Notre Dame pour me ressourcer et approfondir ma foi. Cela me soutenait beaucoup pour vivre selon Dieu. J’ai fait aussi des retraites en silence où j’ai reçu des grâces pour m’aider à répondre à l’appel de Dieu. J’avais pris l’habitude de prier le chapelet chaque soir. Je demandais souvent dans ma prière à Jésus ce qu’Il voulait de moi et un soir, j’ai eu la conviction intérieure qu’Il voulait que je quitte tout pour le suivre et une grande joie est venue habiter dans mon cœur. Après quelques difficultés, j’ai répondu à cet appel et une grande paix habitait dans mon cœur.

Pourquoi avoir choisi la Famille missionnaire de Notre-Dame ?

Je répondrai que ce n’est pas moi qui ai choisi cette belle famille religieuse mais c’est le Seigneur qui a choisi pour moi. La première fois que je suis allée dans cette communauté (je ne pensais pas encore à la vie religieuse), j’ai tout de suite été conquise par l’esprit de famille qui y régnait. J’appréciais beaucoup la beauté de la liturgie, l’adoration, la dévotion envers la Sainte Vierge et la formation qui était donnée. Cela correspondait aux attentes que j’avais dans le cœur pour répondre à cet appel du Seigneur.

Comment vivez-vous votre mission de religieuse aujourd’hui ??

Cela va faire 23 ans que je suis rentrée dans la « Famille Missionnaire de Notre Dame » : j’en remercie Notre Seigneur. Chaque jour notre mission d’ »apôtre de l’amour » se vit « pour Jésus et pour les âmes ». Éduquer les cœurs au bel amour en vue de la sainteté est vraiment une urgence. Je voudrais dire aux jeunes qui sont appelés par Dieu à ne pas avoir peur de répondre à l’appel du Christ qui, comme le disait Notre Pape Benoît XVI : » n’enlève rien, mais donne Tout ». Et c’est vrai !

Catholiques en Vendée n°215 – février 2023

Sœur Janine Gouraud, elle témoigne de sa Foi

Sœur Janine Gouraud, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Janine Gouraud,

née à Mesnard-la-Barotière, sœur spiritaine.

Sœur Janine Gouraud

Sœur Janine Gouraud, née à Mesnard-la-Barotière, sœur spiritaine

 

Comment est née et a grandi votre vocation ?

Je suis née dans le bocage vendéen. A cette époque, la Vendée était très catholique. La participation à la messe dominicale était respectée par tous.

Je suis venue à l’école tenue par les Sœurs de Mormaison. Nous vivions dans une ambiance croyante, j’ai été marquée par la foi vécue en famille où j’ai beaucoup reçu, surtout de maman restée veuve très jeune et dans le milieu social.

Pour moi, Dieu a toujours été présent dans ma vie. Enfant, j’ai participé à des groupes de jeunes qui ont permis que je m’ouvre aux autres. De plus en plus, je me demandais ce que le Seigneur attendait de moi.

Ce qui m’a beaucoup aidée, c’est la traduction des textes de la messe en français. Je participais souvent à la messe en semaine. A partir de ce moment, Jésus a pris une place importante dans ma vie.

A la paroisse, des récollections étaient organisées pour les jeunes. Vers 16 ans, je me suis demandée si le Seigneur ne m’appelait pas à la vie religieuse. J’en ai parlé au prêtre qui animait la journée, il m’a répondu : « Vous êtes jeune, priez l’Esprit Saint de vous montrer le chemin ». Je suis partie heureuse, continuant ma route sans oublier les conseils reçus. C’est à 19 ans que la question est devenue plus pertinente après avoir participé à un camp de jeunes.

Là, j’ai dû donner ma réponse. Ayant participé à l’œuvre de la Sainte Enfance, j’avais été marquée par ces enfants qui ne connaissaient pas Jésus. Je voulais partager avec eux cette joie de connaître Jésus qui transforme une vie.

Pourquoi avoir choisi la Congrégation des Sœurs Spiritaines ?

Je ne connaissais pas de congrégation uniquement missionnaire, mais aidée par un cousin prêtre, j’ai reçu de la documentation. C’est celle des Spiritaines, où je sentais une grande simplicité dans le partage de la vie missionnaire, qui m’a convaincue.

Ce fut aussi comme un clin d’œil du Seigneur avec ce nom de « Missionnaires du Saint Esprit ». L’Esprit Saint, que je n’avais cessé de prier depuis que le prêtre me l’avait conseillé, était présent.

Je voulais une congrégation uniquement missionnaire pour être sûre de partir en mission. Je l’ai vécue aux Antilles, Martinique et Guadeloupe et au Brésil, ainsi qu’en Europe.

 La congrégation fête en 2021 ses 100 ans. Comment vit-elle sa mission aujourd’hui ?

 

Elle a été fondée par Sœur Eugénie. Au début, en Afrique et en Martinique, les spiritaines ont beaucoup travaillé à la promotion de la femme, mais aussi dans la santé, l’enseignement, la catéchèse. 

Au cours des années, nous avons ouvert des écoles, des dispensaires. Le critère pour ouvrir une nouvelle communauté est de pouvoir aller vers ceux qui sont opprimés, sans voix, abandonnés. Nous sommes dans 16 pays et quatre continents de 18 nationalités différentes.

 

 

Catholiques en Vendée n°192 – Janvier 2021

Sœur Marie-Francine Franjanirina, elle témoigne de sa Foi

Sœur Marie-Francine Franjanirina, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Marie-Francine Franjanirina,

sœur des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie 

Sœur Marie-Francine Franjanirina

Sœur Marie-Francine Franjanirina, sœur des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie

 

Comment est née votre vocation ?

 

Je suis la septième d’une famille de 11 enfants. Papa était charpentier et ma mère consacrait son temps pour sa famille. J’ai appris la prière et le service de l’Eglise en famille. Mon engagement dans le scoutisme m’apprend l’engagement.  J’ai connu les Sœurs des Sacrés-Cœurs à l’école de Maevatanana, province de Mahajanga.

 Lors de ma première communion, à 10 ans, j’ai manifesté à mes parents que je voulais être religieuse. A 16 ans, un autre désir naît en moi : être religieuse ou mère de famille ? Avec les études, j’ai participé aux activités de notre paroisse au niveau de la catéchèse. C’est une source de joie ce temps avec les enfants.

Pourquoi avoir choisi la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie ?

Sœurs des Sacrés-Cœurs

Un jour, le curé m’a demandé de remplacer une femme dans sa mission de catéchèse.  Cette dame était un idéal pour moi en tant qu’épouse et chrétienne. C’est là que j’ai compris que ma vie n’était pas destinée à fonder une famille. Mon désir était que ma vie appartienne à tous.  Je voulais être une religieuse joyeuse, courageuse, pieuse, disponible. 

Depuis ce jour- là, quelque chose a changé et j’ai commencé a cheminé avec les sœurs, attirée par leur service apostolique. En elles, j’ai trouvé des femmes proches de tous, aimantes et aimées des gens, vivant dans la simplicité et dans la prière. Ce n’est qu’après que j’ai découvert leur charisme et leur spiritualité.

 Comment vivez-vous votre mission aujourd’hui ?

 

J’ai la joie de vous partager cette Parole de Dieu, elle est Vie pour moi :« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, et vous portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous le donne » (Jn 15,16). Ma vocation aujourd’hui est le fruit de mon chemin d’hier, un approfondissement de mon baptême. Je suis religieuse depuis 25 ans, heureuse d’être fille du Père Pierre Monnereau. Heureuse de vivre cet appel car il donne la joie au cœur, libre en vivant les vœux et en imitant le Cœur de Marie notre mère.

 

En tant que religieuse apostolique, je suis appelée à partager nos richesses spirituelles. C’est la grande merveille, dit notre Fondateur : « Dieu fait homme ; Dieu incarné pour le salut et le bonheur de l’homme ; dans cette œuvre que je reconnais mon Dieu, je reconnais jusqu’à quel excès Il nous a aimés ».

 

 

Catholiques en Vendéen°187 – Juillet 2020

Sœur Jacinthe, elle témoigne de sa Foi

Sœur Jacinthe, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Jacinthe,

de la Famille missionnaire de Notre-Dame, 

Sœur Jacinthe

Sœur Jacinthe, de la Famille missionnaire de Notre-Dame, (ici, en vêtement liturgique, porté à partir des vœux perpétuels)

 

Comment est née votre vocation ?

 

Par la Vierge Marie ! Mes parents, après 2 garçons, priaient chaque soir une dizaine de leur chapelet pour avoir une petite fille, qu’ils promettaient de lui consacrer… et je suis arrivée plus tôt que prévu, un 22 août (Marie Reine !).

J’ai été consacrée sur l’autel de la Vierge de la cathédrale de Belley, que domine un vitrail de Marie Reine ! Jésus et Marie sont vite devenus mes amis intimes. Quand j’ai 7 ans, nous allons pour la 1ère fois à la messe dans un couvent.

A la sortie, je réclame d’aller dans une école « avec des sœurs comme ça ! » De 15 à 17 ans, c’est le brouillard, dissipé par un regard de Jean-Paul II posé sur moi, lors d’un pèlerinage à Rome.

Puis le fruit d’une retraite de St Ignace : la certitude que Dieu seul pourra combler mon cœur. Désormais, j’ai hâte et mes parents me laissent généreusement partir le lendemain de mes 18 ans.

Pourquoi avoir choisi la Famille Missionnaire de Notre-Dame ?

Je l’ai découverte à 12 ans. Aux pieds de Notre-Dame des Neiges : c’est une statue érigée par notre fondateur, le Père Lucien-Marie Dorne (décédé en 2006), en Ardèche.

Là j’ai su que son Cœur Immaculé me protègerait toujours du mal, pourvu que j’établisse en lui ma demeure… Je le lui ai promis.

J’ai trouvé en notre Père fondateur un vrai père et éducateur spirituel. J’ai découvert la beauté du charisme de cette communauté fondée en 1947 avec Mère Marie-Augusta : l’éducation des cœurs, l’apostolat de l’amour, la défense de la famille… J’ai été conquise !

 Comment vivez-vous votre mission aujourd’hui ?

 

Envoyée par le Seigneur, par Notre-Dame des Neiges et ma famille religieuse, unie à mes 3 sœurs de la Roche et aux 150 autres frères et sœurs de la Communauté, je collabore à la catéchèse dans plusieurs écoles, à l’animation de groupes d’enfants, d’ados et de jeunes (dont le pèlerinage diocésain à Lourdes), à des récollections de dames ou de foyers, à des visites de familles, afin de porter à tous l’Amour de Jésus et Marie, pour qu’ils les aiment à leur tour !

 

 

Catholiques en Vendéen°185 – Mars 2020

Sœur Marie-Daniel, elle témoigne de sa Foi

Sœur Marie-Daniel, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Marie-Daniel,

de la communauté Marie Mère de l’Eglise (Moissac), originaire de Chavagnes-en-Paillers.

Marie-Daniel

Sœur Marie-Daniel, de la communauté Marie Mère de l’Eglise (Moissac), originaire de Chavagnes-en-Paillers.

 

Comment est née et a grandi votre vocation religieuse ?

 

Je pense que la prière de ma mère a préparé mon appel et ma réponse. Puis lors de pèlerinages, j’ai rencontré des jeunes rayonnant de foi, heureux de croire. J’ai compris que Jésus était vivant, ressuscité, que j’étais appelée à la sainteté comme St François d’Assise que j’avais soudain envie d’imiter !

A 18 ans, j’ai reçu de Marie la grâce d’aimer passionnément la prière et de découvrir la beauté de l’Eglise.

Ceci m’a amené à mettre de l’ordre dans ma vie. Grâce à la messe devenue quasi quotidienne, le chapelet, la confession, ma soif d’absolu était devenue si forte que j’ai dit à Dieu : si tu m’appelles, je dis oui. Montre moi.

Pourquoi avoir choisi la Communauté Marie Mère de l’Eglise ?

En lisant Grignion de Montfort, Dieu m’a révélé le Secret de Marie. « A Jésus par Marie » serait mon chemin. Une vie consacrée à la prière pour les prêtres, pour mes proches, tous les hommes.

Etre disponible comme Marie pour coopérer à ma mesure à la gloire de Dieu et au salut du monde. J’ai découvert dans la Communauté un parfait accord entre le charisme et ce que je portais.

Je fus comblée d’une joie immense en m’engageant, celle que rien ni personne ne peut enlever !

Transmettre ce que nous contemplons pour conduire à Jésus, le faire connaître et aimer, nous fait participer à la maternité spirituelle de Marie.

 Comment vivez-vous votre vocation religieuse aujourd’hui ?

 

Epouses de Jésus, notre première mission est d’être avec Lui. Par notre prière et adoration nous sommes des sentinelles au cœur du monde. La vie fraternelle au couvent est une joie, une aide pour la conversion et un témoignage. Nous sommes impliquées dans la vie de l’Eglise, les diocèses et les paroisses.

Chacune selon ses dons, répond à la mission de la communauté : être une présence mariale au cœur de la paroisse, agir en tout comme, par et avec Marie, pour que la joie de l’Evangile gagne les cœurs.

 

 

Catholiques en Vendée n°177 – Juin 2019

Sœur Marie-Joseph, elle témoigne de sa Foi

Sœur Marie-Joseph, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Marie-Joseph,

petite Sœur de l’Agneau, dont les parents habitent Marillet.

Sœur Marie-Joseph

Sœur Marie-Joseph, petite Sœur de l’Agneau, dont les parents habitent Marillet.

 

Comment est née et a grandi votre vocation religieuse ?

 

Dans l’histoire de ma vocation tout a commencé par une rencontre personnelle avec le Christ. J’étais chrétienne, baptisée et allais à la messe le dimanche mais cela ne m’empêchait pas d’avoir une vie assez éloignée de Dieu. Quand j’ai eu dix huit ans, j’ai fait l’expérience d’une rencontre très personnelle avec Lui et son Amour a changé ma vie. Le don de la vie consacrée est vraiment un appel que j’ai entendu un jour où j’étais à la messe, à Angers, dans le Maine-et-Loire.

J’avais alors vingt et un an. C’était après la communion, dans le grand silence de l’action de grâce : j’ai compris que Jésus me demandait si j’étais prête à le suivre, à l’avoir comme unique amour et à l’annoncer dans le monde entier.

J’ai dit oui, dans la foi. Cependant, quand ce « oui » a été prononcé, une joie immense a envahi mon cœur que je ne pourrai jamais oublier et qui ne m’a plus jamais quittée.

Pourquoi avoir choisi la Communauté de l’Agneau ?

 

La Communauté de l’Agneau est aussi un cadeau que le Seigneur m’a fait et qui correspondait à tout ce que je portais dans mon cœur : une vie profondément contemplative mais aussi missionnaire, comme la vivaient les apôtres avec Jésus.

Tout ce que nous contemplons du Visage de Dieu, principalement dans l’Eucharistie et dans sa Parole, « nous allons l’annoncer dans la rue et sur les places » (cf. notre Propos de Vie).

Les gens sont assoiffés de recevoir la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu, de sa miséricorde.

Ainsi, nous sommes des petites sœurs mendiantes qui frappons aux portes des maisons pour demander le pain quotidien et annonçons par toute notre vie le mystère de l’Amour mendiant, d’un Dieu mendiant tellement amoureux de sa créature qu’il se tient à la porte de son cœur pour mendier son amour ; comme à la Samaritaine quand, près du puits de Jacob, il lui demanda à boire (Jean 4).

Parfois, il arrive que ceux qui nous accueillent dans leur maison fassent un chemin de découverte ou de réconciliation avec la foi de l’Église.

 Comment vivez-vous votre mission aujourd’hui ?

 

Aujourd’hui, je vis cette mission en Argentine, dans la capitale de Buenos Aires et dans le diocèse de Laferrere. Là aussi, nous voyons l’urgence d’annoncer l’Évangile dans un pays très appauvri économiquement, où les sectes, le trafic de drogue et toutes sortes d’injustices ne cessent de le menacer.

« L’Agneau blessé qui ne cesse jamais d’aimer » offre à ceux qui s’approchent de la Communauté sa paix, sa force et sa consolation.

Nous essayons de nous faire spécialement proches des jeunes et des enfants qui sont très nombreux dans ce pays.

 

 

Catholiques en Vendée n°175 – Avril 2019

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