Florence Emerit, elle témoigne de sa Foi

Florence Emerit, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Florence Emerit,

vierge consacrée, enseignante au Fenouiller

Florence Emerit

Florence Emerit, vierge consacrée, enseignante au Fenouiller

 

Comment est née et a grandi votre vocation religieuse ?

 

 J’ai eu la grâce de recevoir le baptême, d’aller à la messe chaque dimanche, de participer à des pèlerinages (à Lourdes, entre autres…).

Lorsque j’avais 10 ans, mes parents ont découvert le Renouveau charismatique, et j’ai rencontré des centaines de personnes qui montraient leur joie de croire et pour qui la prière était naturelle. On chantait beaucoup aussi, des textes de la Parole de Dieu.

Comment est née votre vocation définitive et pourquoi en tant que vierge consacrée ?

J’ai ressenti un premier appel à être épouse du Christ, vers 26 ans. J’ai pu prendre une année sabbatique dans la Communauté du Verbe de Vie, à Aubazine : 9 mois pour prendre le temps, me laisser aimer, connaître davantage Jésus et l’Eglise.

Mais je n’ai pas été confirmée dans mon appel à la vie religieuse en communauté. Donc, je suis revenue en Vendée, j’ai repris mon métier d’enseignante. Et puis, par la Communauté Réjouis-toi, j’ai découvert la vocation de vierge consacrée, et là, j’ai su que « c’était ça ! Enfin ! ».

J’ai reçu la consécration des mains de Mgr Santier, dans ma paroisse, entourée de ma famille, amis, consacrées, élèves, collègues.

Comment vivez-vous votre vocation aujourd’hui ?

 

On ne reçoit pas de mission spéciale ! A part celle de prier et d’être témoin de l’Amour du Christ (comme tout baptisé, d’ailleurs). Etant catéchiste, j’essaie de transmettre aux enfants ce que j’ai moi-même reçu : ma joie de croire en Jésus !

 

Catholiques en Vendée n°170 – Novembre 2018

Isabelle-Marie Mérienne, elle témoigne de sa Foi

Isabelle-Marie Mérienne, elle témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Isabelle-Marie Mérienne, de La Roche-sur-Yon

Isabelle-Marie Mérienne

Isabelle-Marie Mérienne, de La Roche-sur-Yon

 

Dans quel environnement familial, scolaire et de mouvements avez-vous grandi ?

 

Je suis issue d’une famille chrétienne pratiquante. Ma mère, qui était un repère essentiel, est décédée brutalement au début de mon année de seconde, ce qui a impacté la suite mon parcours. Après le bac, je me suis dirigée vers des études de santé. J’avais comme projet de me marier et d’avoir des enfants. La foi a gagné alors en importance.

J’ai participé davantage à la vie de l’Eglise. Une amie m’a fait connaître une communauté religieuse.

J’ai découvert Sainte Thérèse de Lisieux. J’étais travaillée intérieurement et me suis demandé peu à peu « pourquoi pas moi ? ».

Comment est née votre vocation définitive et pourquoi en tant que vierge consacrée ?

Jeune étudiante, il y a eu un instant précis où j’ai senti que Dieu m’appelait à lui donner ma vie et attendait que je lui réponde. Après discernement, je me suis engagée dans une communauté religieuse apostolique, connue grâce à cette amie.

Les années que j’y ai passées ont contribué à creuser cet appel. J’ai discerné que ce n’était pas ma place et j’ai poursuivi ma recherche.

J’ai découvert l’ordre des vierges consacrées et su que c’était pour moi. J’ai reçu la consécration le 4 décembre 2004. L’engagement est définitif.

 Spirituellement et en actions, comment cet appel vocationnel se traduit-il au quotidien ?

 

Les actions sont variées : prière, Eucharistie quotidienne, étude de la théologie, participation aux évènements de l’Eglise diocésaine, animation pastorale en milieu scolaire… Par la consécration, la vierge consacrée devient l’épouse du Christ.

Elle vit seule, dans le monde, relevant de l’évêque. Cette solitude signifie et rend visible dans ce monde cette union exclusive au Christ qui se réalisera totalement au ciel pour chacun. Dire à toute personne rencontrée qu’elle est importante et profondément aimée par Dieu est ce qui domine mon engagement.

Etre un canal par lequel Dieu peut se répandre dans le monde m’anime au quotidien.

 

Catholiques en Vendée n°149 – Décembre 2016