Bienheureux Henri Planchat, 26 mai

Bienheureux Henri Planchat, 26 mai

Les saints du diocèse de luçon

Bienheureux Henri Planchat,

Fêté le 26 mai

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort - 28 avri

Bienheureux Henri Planchat, prêtre catholique français membre de la Congrégation des Religieux de Saint Vincent de Paul – Fêté le 26 mai

Mathieu Henri Planchat, né le 8 novembre 1823 à La Roche-sur-Yon, fusillé le 26 mai 1871 au cours du massacre de la rue Haxo à la fin de la Semaine sanglante de la Commune de Paris, est un prêtre catholique français membre de la Congrégation des Religieux de Saint Vincent de Paul. Reconnu martyr de la foi par le pape François, il est proclamé bienheureux le 22 avril 2023.

 

Henri Planchat naît dans une famille pieuse, dont le père est magistrat. Celui-ci est ensuite envoyé en poste à Chartres, à Lille puis nommé président du Tribunal d’Oran en Algérie. Malgré l’éloignement de sa famille, le jeune Henri poursuit à partir de 1837 ses études au collège Stanislas de Paris où il reste trois ans, puis les poursuit au collège de l’abbé Poiloup à Vaugirard, alors quartier périphérique en dehors de Paris. Il fait ses études de droit, comme le voulait son père, mais à peine son diplôme d’avocat en poche, il entre au séminaire d’Issy-les-Moulineaux

 

Durant ses études de théologie, il participe à l’une des Conférences de la Société de Saint-Vincent-de-Paul présidée par Jean-Léon Le Prevost. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de l’Institut des Frères de St-Vincent de Paul, fondé par Le Prevost en 1845, et qu’il découvre sa vocation. Il s’occupe alors des pauvres, de la bibliothèque de la paroisse et collabore au patronage des Frères de Saint Vincent de Paul. Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1850. Il se présente trois jours plus tard devant Jean-Léon Le Prévost pour être accueilli en tant que premier prêtre au sein de la nouvelle congrégation des qui ne comptait jusqu’alors que des frères.

Bien qu’Henri Planchat soit étranger aux luttes politiques, le jour même du début de l’insurrection de la Commune dans Paris, le 18 mars, une bande d’insurgés envahit le patronage Sainte-Anne sous prétexte d’y saisir des armes. Ils fouillent la maison de fond en comble, mais ils ne trouvent pas d’armes.

Dessin de Bertal publié dans l’Album du Figaro deuxième édition 1875.
Le Jeudi Saint, 6 avril, un groupe de fédérés pénètre à Sainte-Anne, un commissaire, revolver au poing, lui notifie alors son arrestation. Il est conduit à la mairie du 20e arrondissement où il subit un interrogatoire. Le jour suivant, il est transféré à la Préfecture de Police. Le 13 avril, avec d’autres religieux prisonniers qui l’ont rejoint, il est transféré à la prison Mazas.

Le vendredi 26 mai, les combats deviennent plus intenses entre les Versaillais qui ont gagné presque tous les quartiers et les fédérés qui se replient sur les derniers bastions et barricades. Au début de l’après-midi, le Père Planchat, avec neuf autres ecclésiastiques et une quarantaine de civils sont extraits de la prison par le Colonel Émile Gois et conduits de la prison de la Grande Roquette, à travers les rues de Belleville, jusqu’à la Villa Vincennes, au 85 rue Haxo. Au long du chemin, des voix dans la foule les accueillent avec des injures et des cris de mort.

À six heures, lorsque les prisonniers arrivèrent rue Haxo, la foule s’est regroupée dans l’allée, frappe les prisonniers, les bousculant et les entraînent jusqu’à la murette du terrain vague. Soudain, un coup de revolver donna le signal du massacre. Une fusillade désordonnée éclata aussitôt. Cette tuerie dura près d’une demi-heure2.

Le Père Mathieu-Henri Planchat figure parmi les morts. 

(Extraits issu de la page Wikipedia)

Bienheureuse Marie-Louise Trichet
Bienheureuse Marie-Louise Trichet

Béatification du père Planchat, église St Sulpice, Paris, 22 avril 2023 – ©ParoisseStSulpice

Dessin de Bertal publié dans l’Album du Figaro deuxième édition 1875 – ©Domaine Public

Saint Hilaire, le 13 janvier

Saint Hilaire, le 13 janvier

Les saints du diocèse de luçon

Saint Hilaire,

Fêté le 13 janvier  

Saint Hilaire

Saint Hilaire a composé une célèbre prière pour demander la vraie connaissance des mystères de la foi afin de les annoncer.

Une belle prière pleine d’humilité que nous pouvons faire nôtre, afin d’expliquer en vérité, dans un monde connecté et communiquant, les trésors de la foi.

Apôtre des Gaules et grand théologien

 

Hilaire est né, entre les années 310 et 320, à Poitiers même, d’après saint Jérôme, ou dans la contrée angevine du Layon, d’après d’autres auteurs. Il a écrit de lui-même qu’il fut élevé dans l’idolâtrie et que, par degrés, Dieu l’amena à la connaissance de la vraie foi. Il se fit inscrire parmi les catéchumènes et reçut le baptême. Devenu évêque de Poitiers vers 350, il aura bientôt à prendre la défense du patriarche d’Alexandrie Athanase et de l’orthodoxie contre les ariens : ce qui lui vaut d’être exilé en Phrygie et lui donne l’occasion d’écrire, entre 356 et 359, ses douze livres sur la Trinité.

Mais les ariens obtiennent de l’empereur qu’il renvoie en Gaule celui qu’ils lui représentent comme un semeur de discorde et un perturbateur de l’Orient. L’Eglise des Gaules, écrit saint Jérôme, fait un accueil triomphal à l’évêque de Poitiers. C’est à cette époque qu’abandonnant les ouvrages polémiques, il transcrit de sa main un exemplaire des Evangiles et compose ses hymnes et ses commentaires sur les psaumes.

Au dire de saint Fortunat, Hilaire serait venu libérer l’île de la Dive, près de la pointe de l’Aiguillon, des serpents qui l’infestaient. Il est probable que son action en Bas-Poitou ne se borna pas à ce miracle et qu’il contribua activement à l’évangélisation de cette partie de son diocèse, dont neuf communes portent son nom et vingt-et-une églises l’ont choisi comme patron. Décédé à Poitiers le 13 janvier 368, Hilaire fut inhumé dans l’église des saints Jean et Paul, aujourd’hui Saint-Hilaire-le-Grand.

Affirmer la divinité du Christ

Conscient de l’ampleur de la tâche entreprise et des difficultés causées par la négation en vogue de la divinité du Christ, Saint Hilaire priait Dieu de guider son esprit et sa plume pour exprimer toute la Vérité. Sa prière contenue dans son œuvre fondamentale, le « Traité sur la Trinité » est un modèle du genre.

 

L’exil en Turquie actuelle, il le dût à sa foi intrépide au Concile de Nicée (325), contestée par beaucoup de ses confrères gagnés à la cause « arienne » et partagée par l’empereur.

 

Hilaire sut mettre à profit ce séjour forcé pour apprendre des théologiens orientaux notamment la doctrine sur le Saint-Esprit, et diffusée notamment par les « Pères Cappadociens » : Grégoire de Naziance et les deux frères Basile de Césarée et Grégoire de Nysse.

Hilaire révèle dans le texte de cette prière son humilité. Il implore l’aide de Dieu devant l’entreprise délicate : attitude foncièrement chrétienne que chacun est invité à faire sienne.

 

A l’heure où la foi est remise en cause assez largement et où certains articles du Credo sont contestés, il est bon de s’inspirer de l’attitude de Saint Hilaire : que Dieu approfondisse et affermisse la foi de notre baptême, la rende plus précise et plus enthousiaste !

 

Que Saint Hilaire nous communique son zèle pour faire connaître « l’insondable richesse du Mystère du Verbe incarné » !

 

Qu’il nous stimule à témoigner de son Amour par nos cœurs et nos mains !

Hilaire

La prière de Saint Hilaire de Poitiers

 

Père, Dieu tout-puissant, j’ai bien conscience que c’est à Toi que je dois consacrer l’occupation principale de ma vie. Que toutes mes paroles et mes pensées s’entretiennent de Toi ! Car ce don de la parole que Tu m’as accordé ne peut pas me rapporter un plus grand bienfait que celui-ci : Te servir par la prédication et montrer qui Tu es. Tu es le Père, celui du Fils unique de Dieu.

Je dois le montrer soit au monde qui l’ignore, soit à l’hérétique qui le refuse. Ma volonté n’a pas d’autre raison d’être ; du reste, je dois implorer la grâce de ton assistance et de ta miséricorde, pour que tu gonfles du souffle de ton Esprit les voiles déployées pour toi par notre profession de foi et que tu nous pousses dans cette course de la prédication.

Car il n’est pas infidèle à sa promesse, Celui qui a dit : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira « (Luc 11, 9).

« La foi nous soulève au-dessus de notre capacité naturelle de connaître »1

Étant pauvres, nous demanderons ce dont nous sommes dépourvus ; nous fournirons un effort acharné pour scruter la parole de tes prophètes et de tes Apôtres, nous frapperons à tous les accès d’une compréhension qui nous est fermée. Mais c’est à Toi d’exaucer la demande, d’accorder ce qu’on cherche, d’ouvrir la porte fermée.

Nous vivons en effet dans une sorte de torpeur, à cause de notre engourdissement naturel et nous sommes empêchés de comprendre tes mystères par une ignorance invincible due à la faiblesse de notre esprit. Mais le zèle pour ton enseignement fortifie notre perception de la science divine, et l’obéissance de la foi nous soulève au-dessus de notre capacité naturelle de connaître. Nous espérons donc que Tu stimuleras les débuts difficiles de cette entreprise, que Tu la fortifieras par une réussite croissante, que Tu l’appelleras à partager l’esprit des prophètes et des Apôtres ; nous voudrions comprendre leurs paroles dans le sens où ils les ont prononcées et employer des termes exacts pour rendre fidèlement les réalités qu’ils ont exprimées.

Qu’il nous stimule à témoigner de son Amour par nos cœurs et nos mains !

« Ce que nous croyons, accorde-nous de l’affirmer aussi »

De fait, nous allons parler de ce qu’ils ont proclamé dans le mystère : Toi, Dieu éternel, Père du Fils qui est éternellement Dieu ; Toi, l’unique à n’avoir pas eu de naissance, et l’unique Seigneur, Jésus-Christ, né de Toi par une naissance éternelle ; il ne faut pas en faire un dieu de plus, à cause d’une diversité qui est réelle ; on ne doit pas dire non plus qu’il n’est pas engendré de Toi, qui es le seul Dieu ; et il ne faut pas professer qu’il est autre chose que le vrai Dieu, lui qui est né de Toi, le Père, qui es vrai Dieu.

Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l’intelligence, la noblesse du langage, l’orthodoxie de la foi ; ce que nous croyons, accorde-nous de l’affirmer aussi. C’est-à-dire, puisque nous connaissons par les prophètes et les Apôtres un seul Dieu, Toi, le Père, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, qu’il nous soit donné aujourd’hui, contre les hérétiques négateurs, de Te célébrer comme étant Dieu, mais non un Dieu solitaire, et de prêcher ce Dieu sans commettre d’erreur. Amen ».2

« Que je reste toujours fidèle à ce que j’ai professé »

« Fais, ô Seigneur que je reste toujours fidèle à ce que j’ai professé dans le symbole de ma régénération, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit Saint. Fais que je t’adore, notre Père, et en même temps que toi, que j’adore ton Fils; fais que je mérite ton Esprit Saint, qui procède de toi à travers ton Fils unique. Amen. ».3

Chanoine Christian Daleau avec Grégoire Moreau

1 – Les intertitres ne font partie de la prière, ils sont de la rédaction.

2 – Hilaire de Poitiers, Traité sur la Trinité, PL 10, 48-49

3 – Idem, 12, 57

 

Hilaire
Bienheureux Noël Tenaud, le 27 avril

Bienheureux Noël Tenaud, le 27 avril

Les saints du diocèse de luçon

 Bienheureux Noël Tenaud,

Fêté le 27 avril, martyr du Laos.

Bienheureux Noël Tenaud

Le 27 avril, nous fêtons le bienheureux Noël Tenaud, prêtre des MEP (Missions Etrangères de Paris) né en Vendée en 1904 et décédé au Laos le 27 avril 1961.

Reconnu martyr par l’Église en 2015, il a été béatifié le 11 décembre 2016 avec seize martyrs du Laos, dont dix Français.

Noël Tenaud est né le 11 novembre 1904 à Rocheservière. De 1924 à 1928 il est au Grand Séminaire diocésain, puis rejoint celui des Missions Étrangères de Paris. Ordonné prêtre le 29 juin 1931, il est envoyé à la « Mission du Laos », dont la partie principale est alors au Siam. Ses années comme curé à Kham Koem (Thaïlande) ont laissé un souvenir vivant.

 

La guerre franco-siamoise (1939-1940) l’amène au Laos proprement dit. À partir de 1944, il est curé de Pong Kiou (Khammouane) et rayonne dans toute la région. Son action, notamment au cours de divers épisodes belliqueux contre la tyrannie japonaise et la mainmise des troupes communistes, marque profondément les chrétientés de la minorité Sô. Il accepte aussi, dans les situations difficiles, des responsabilités de plus en plus lourdes dans l’organisation de la mission.

 

En 1959, le Père Tenaud accepte de quitter sa belle région pour l’arrière-pays de Savannakhet, où le travail de première évangélisation n’a pas encore commencé. Basé à Xépone, près de la frontière du Viêt Nam, avec son fidèle catéchiste Joseph Outhay, il prospecte les villages tout au long de la route qui monte de Savannakhet.

En avril 1961, les deux apôtres partent en tournée apostolique. On les avertit qu’une attaque nord-vietnamienne se prépare ; mais rien ne doit arrêter la Parole de Dieu. Le chemin du retour est coupé : ils sont pris au piège, arrêtés, interrogés et exécutés le 27 avril 1961 pour leur action missionnaire. Chez tous ceux qui l’ont connu, le souvenir du Père Noël Tenaud, de son œuvre missionnaire et du don suprême de sa vie, est resté très vivant.

 

Son compagnon de martyr, Joseph Outhay, était un homme expérimenté, mûri précocement par la vie, catéchiste apprécié de tous, chargé de la formation de jeunes catéchistes débutants. De son vivant, Outhay était déjà considéré comme un catéchiste héroïque. Après sa mort, sa renommée n’a fait que monter, jusqu’à aujourd’hui.

Pour aller plus loin : 
La messe d'action de grâce du 29 octobre 2017
Noël Tenaud

Saint Pierre-Henri Dorie, le 20 septembre

Saint Pierre-Henri Dorie, le 20 septembre

Les saints du diocèse de luçon

 Saint Pierre – Henri Dorie,

Fêté le 20 septembre

Louis Beaulieu.

Prêtre et martyr – Fêté le 20 septembre

Né au village du Port, à Saint-Hilaire-de-Talmont (aujourd’hui Talmont-Saint-Hilaire), le 23 septembre 1839, Pierre-Henri Dorie fait ses premières études au petit séminaire des Sables d’Olonne dont les professeurs donnent de leur élève cette appréciation : « dispositions ordinaires, bon esprit, bon caractère, vocation presque certaine ». Il entre au grand séminaire de Luçon en octobre 1860, puis est admis au séminaire des Missions Etrangères de Paris, le 13 août 1862. Il y est ordonné prêtre le 21 mai 1864.

 Avec une très grande joie, il reçoit son affectation pour la Mission de Corée, terre interdite aux étrangers. Il y aborde en cachette, loin de Séoul, après un voyage long, épuisant et plein de dangers. C’était le 26 mai 1865. Peu après, il rencontre à Séoul le vicaire apostolique, Mgr Siméon Berneux, qui l’affecte au village de Son-Kol, où il passera les huit mois de sa courte vie de missionnaire.

 La plus sanglante persécution de Corée éclate alors où seront pris, torturés et décapités, avec de très nombreux Coréens, neuf sur douze des prêtres qui travaillent à ce moment en Corée. Pierre-Henri Dorie est arrêté à Son-Kol, le 23 février 1866. Emmené à Séoul, il sera décapité aux portes de la ville le 8 mars 1866, le même jour que Mgr Berneux et les pères Just de Bretonières et Louis Beaulieu.

 Béatifié à Rome le 6 octobre 1968, il est l’un des cent trois martyrs de Corée canonisés à Séoul le 6 mai 1984 par le pape Jean-Paul II, à l’occasion de la célébration du deux-centième anniversaire de la naissance de l’Eglise de Corée

Saint Pierre-Henri Dorie
Saint Pierre-Henri Dorie

Saint Pierre-Henri Dorie

Saint Pierre-Henri Dorie

Visite de la Maison Natale de St Henri Dorie

Rue Henri Dorie – Port de la Guittière – Talmont-St-Hilaire
Tél. : 02 51 20 77 39
Il faut réserver par téléphone, pour prendre rendez-vous pour une visite de la maison.
facade-maison-Dorie
Rez-de-chaussée de la maison, un modeste musée fait mémoire du saint vendéen
Partie grenier de l'étage
Plaque mémorial sur la façade de la maison
Pierre Dorie

Saint Venance Fortunat, le 15 décembre

Saint Venance Fortunat, le 15 décembre

Les saints du diocèse de luçon

Saint Venance Fortunat,

Fêté le 15 décembre

Vitrail de l'église de Beauvoir-sur-Mer

Évêque de Poitiers – Fêté le 15 décembre

L’homme de lettres connu sous le nom de Venance Fortunat est né en Italie, près de Trévise, vers l’année 530.

Attiré en Gaule par sa dévotion au grand saint Martin, il descend, après son pèlerinage à Tours, jusqu’à Poitiers où, vers 567, il se lie d’amitié avec Radegonde, la reine fondatrice du monastère de Sainte-Croix. Pour elle et ses moniales il écrit nombre de poèmes et à l’occasion de la translation à Poitiers d’un fragment important de la croix du Christ, des hymnes restées célèbres, en particulier le Vexilla Regis, que l’Eglise chante depuis quatorze siècles.

Ordonné prêtre à une date inconnue, il succède à l’évêque Platon comme premier pasteur de l’Eglise de Poitiers, et trouve cependant le temps d’écrire les Vies des saints Martin de Tours, Hilaire de Poitiers, Germain et Marcel de Paris, Aubin d’Angers, Paterne d’Avranche, Seurin de Bordeaux et, bien sûr, de sainte Radegonde.

Il compose aussi pour ses fidèles un commentaire du Pater et un autre du Symbole des apôtres, avant de rendre son âme à Dieu, dans les toutes premières années du VIIe siècle.

Retrouvez un article complet consacré à St Venance Fortunat sur le site Aleteia.fr

Vitrail situé dans l'église de Ste Radegonde-des-Noyers
Saint Goustan, le 27 novembre

Saint Goustan, le 27 novembre

Les saints du diocèse de luçon

Saint Goustan,

Fêté le 27 novembre

Vitrail de l'église de Beauvoir-sur-Mer

Moine – Fêté le 27 novembre

Le moine Félix, âgé de vingt-et-un ans, s’était retiré dans une île de l’Atlantique pour y mener la vie érémitique. Pendant son séjour, il eut l’occasion d’arracher à des pirates un certain Goustan, qui s’attacha à lui et probablement l’accompagna à Fleury-sur-Loire, où Félix passa quelques années pour s’initier à la vie bénédictine.

 

De retour en Bretagne, Félix s’occupa de la restauration de l’abbaye de Saint-Gildas-de-Ruys fondée au VIe siècle et saccagée par les normands ; il en devint abbé, et Goustan fut un de ses premiers moines.

 

Goustan mourut le 27 novembre de l’année 1040 à Beauvoir-sur-Mer, où son abbé l’avait envoyé pour les besoins du monastère : peut-être pour préparer une fondation. Dès sa mort, les moines de Noirmoutier voulurent conserver son corps et l’évêque de Poitiers dut intervenir pour les obliger à laisser l’abbé de Rhuys emmener la dépouille de son sujet.

 

Le corps de Goustan fut donc ramené dans l’abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys, où son sarcophage est encore aujourd’hui conservé.