Saint Sénoch, le 25 octobre

Saint Sénoch, le 25 octobre

Les saints du diocèse de luçon

Saint Sénoch,

Fêté le 25 octobre

Saint Philbert - 23 août

Prêtre – Fêté le 25 octobre

Sénoch est né au sein de la tribu barbare des Taifales, qui avait établie au Ve siècle une colonie dans la région de Tiffauges, Montaigu et Mortagne-sur-Sèvre.

Grégoire de Tours, qui l’a connu personnellement, raconte sa vie dans son livre de la Vie des Pères : « Il se convertit au Seigneur, devint clerc et se constitua un monastère : il trouva en effet en Touraine… un oratoire dans lequel, disait-on, notre grand saint Martin avait prié. Il l’aménagea avec soin, y dressa un autel, puis invita l’évêque. Vint le bienheureux Euphronius, qui consacra l’autel et conféra le diaconat à Sénoch. »

Ordonné prêtre quelques années plus tard, il s’enferma dans une cellule dont il sortit un jour « pour chercher et visiter des parents au pays poitevin dont nous avons parlé plus haut. Il en revint plein d’arrogance, ne cherchant à plaire qu’à lui seul. Nous lui en fîmes des reproches, et il entendit raison…

Comme il était âgé d’environ quarante ans, sous une petite poussée de fièvre il s’alita trois jours : on m’annonça qu’il allait mourir. Je me rendis en hâte à son chevet, mais je n’obtins pas un mot de lui tant il était fatigué : une heure plus tard il expirait. » C’était en 576.

 

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Saint Martin de Vertou, le 24 octobre

Saint Martin de Vertou, le 24 octobre

Les saints du diocèse de luçon

Saint Martin de Vertou,

Fêté le 24 octobre

Saint Martin de Vertou

Abbé – Fêté le 24 octobre

Originaire du diocèse de Nantes, le diacre Martin fut envoyé par son évêque saint Félix pour évangéliser les populations du sud de la Loire. Après un séjour à Rome, où il prend contact avec la Règle de saint Benoît, il mène quelque temps la vie érémitique, puis fonde un premier monastère à Vertou.

Descendant ensuite dans le diocèse de Poitiers, Martin fonde un second monastère à Durivum (aujourd’hui Saint-Georges-de-Montaigu), où il meurt le 24 octobre, vers l’an 600. Son corps est ramené dans l’abbatiale de Vertou, mais, au milieu du IXe siècle, les moines de Vertou fuyant devant les Normands l’emportent jusqu’à Saint-Jouin-de-Marnes. Les restes du saint abbé furent dispersés au moment des guerres de religion.

Abbé - Fêté le 24 octobre
Mort de St Martin de Vertou en 601 à Durivum (St Georges de Montaigu) entouré de ses moines
St Martin - église de St Georges de Montaigu
Transport du Corps de St martin par les moines de Vertou de St Georges à Verto

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Saint Vital, le 16 octobre

Saint Vital, le 16 octobre

Les saints du diocèse de luçon

Saint Vital,

Fêté le 16 octobre

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier

Ermite – Fêté le 16 octobre

 D’après sa Vie, écrite seulement au XIIe siècle, Vital serait venu d’Angleterre, probablement au VIIIe siècle, pour trouver la solitude au pays de Retz.

 

La paroisse de Saint-Viaud, au diocèse de Nantes, porte son nom et conserve son souvenir. En 839, son église fut confiée par le rois Louis de Pieux aux moines de Noirmoutier réfugiés à Déas (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu). Lorsque ceux-ci s’enfuirent devant, ils se chargèrent aussi de celui de saint Vital. L’auteur de la Chonique de Tournus, qui rédigeait son texte dans les dernières années du XIe siècle, se demandait pourquoi on avait apporté tant de saintes reliques en Bourgogne au moment des invasions normandes : « Pourquoi saint Vital et tant d’autres dont les corps glorieux reposent auprès de nous ?… »

 

 La réponse à cette question se trouve, pour saint Vital, dans la vénération que portaient à leur saint voisin les moines de Noirmoutier.

 

 Longtemps après la mort de St Vital, des personnes atteintes de la lèpres passant sous une arche portant les reliques du saint furent guéries.  Ces miracles sont à l’origine de la construction de la Croix Percée.

 

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Saint Adalhard, le 3 janvier

Saint Adalhard, le 3 janvier

Les saints du diocèse de luçon

Saint Adalhard,

Fêté le 3 janvier – Abbé 

Saint Adalhard - 3 janvier

Pied reliquaire de saint Adalhard, conservé au musée de Cluny de Paris.

Adalhard, né vers l’an 753, était petit-fils de Charles Martel et neveu de Pépin le Bref. Élevé à la cour, il quitte le monde à l’âge de vingt ans pour entrer à l’abbaye de Corbie, au diocèse d’Amiens, puis obtient la permission d’aller vivre inconnu au monastère du Mont-Cassin.

Revenu en France après quelques années, il est élu abbé de Corbie mais se voit aussitôt confier par son cousin Charlemagne la charge de premier ministre de son fils aîné, roi d’Italie.

Après la mort de Charlemagne, en 814, Adalhard rentre dans son abbaye où il séjourne jusqu’en 817. A cette date, le roi Louis le Pieux l’envoie, pour des raisons politiques, en exil dans l’île de Noirmoutier où il partagera pendant quatre années la vie des fils de Saint Philbert.

De retour dans son abbaye, il va fonder à Paderborn, en Westphalie, un monastère qu’il nommera Nouvelle-Corbie. Adalhard meurt dans l’abbaye de Vieille-Corbie, le 2 janvier 827 et son corps est inhumé dans l’église Saint-Pierre de Beauvais.

crypte mérovingienne de l'église saint Philbert de Noirmoutier,

Détail de la crypte mérovingienne de l’église saint Philbert de Noirmoutier, seul vestige des anciens bâtiments de l’abbaye bénédictine fondée par saint Philbert et ses compagnons en 674

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Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, le 24 avril

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier, le 24 avril

Les saints du diocèse de luçon

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier,

Fêtée le 24 avril

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier

Religieuse, fondatrice du « Bon-Pasteur » d’Angers – Fêté le 24 avril (Mémoire)

Rose-Virginie Pelletier est née le 31 juillet 1796 dans l’île de Noirmoutier. D’abord élève des Ursulines de Jésus établies dans l’île dès 1808, puis pensionnaire dans un couvent de Tours, elle s’oriente, à l’âge de dix-huit ans, vers la congrégation de Notre-Dame de Charité fondée par saint Jean Eudes pour recueillir les « épaves du siècle ».

 

Le 26 mai 1825, le vote unanime du Chapitre place à la tête de la maison de Tours la jeune professe de vingt-neuf ans. Dès le mois de novembre, la nouvelle supérieure crée la branche des Madeleines, constituant une véritable congrégation des religieuses recrutées parmi les pénitentes.

 

En 1829, l’évêque d’Angers demande à la Mère Pelletier de rétablir dans sa ville le couvent des Pénitentes et la communauté du Bon-Pasteur disparus au moment de la Révolution. Après les fondations du Mans, de Poitiers, de Grenoble et de Metz, la Mère Pelletier est élue supérieure générale de la congrégation du Bon-Pasteur et confirmée comme telle par bref apostolique du 3 avril 1835.

 

A la mort de la fondatrice, le 24 avril 1868, le Bon-Pasteur comptera cent dix maisons, réparties dans le monde entier, trois cents six l’année du centenaire de la fondation, et plus de quatre cents au début des années 1980.

                               Vitrail de Religieuse, fondatrice du

Sainte Marie-Euphrasie Pelletier

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Saint Philbert, le 23 août

Saint Philbert, le 23 août

Les saints du diocèse de luçon

Saint Philbert,

Fêté le 23 août

Saint Philbert - 23 août

Abbé, Patron secondaire du diocèse de Luçon – Fêté le 23 août (Mémoire)

Philbert naquit à Eauze, capitale de l’Aquitaine, vers l’an 616. Fils du représentant de l’autorité royale dans la province, il fut élevé à la cour du roi Dagobert, où il lia des amitiés durables avec saint Wandrille et saint Ouen.

 

A l’âge de dix-huit ans, il entre au monastère de Rebais, fondé par saint Ouen, près de Coulommiers. Élu abbé de Rebais en 650, il entreprend un long voyage à travers les abbayes de France et d’Italie pour s’y familiariser avec les règles des saints Basile, Macaire, Benoît et Colomban. Rentré à Rebais, il n’y séjourne que quelques mois, rejoint saint Ouen devenu archevêque de Rouen, et fonde, dans un domaine contigu à l’abbaye établie par saint Wandrille dans une boucle de la Seine, le monastère de Jumièges.

 

Poursuivi par la haine du maire du palais Ebroïn, Philbert est emprisonné à Rouen ; libéré après quelques semaines mais interdit de séjour à Jumièges, il trouve asile auprès de l’évêque de Poitiers qui l’autorise à fonder un monastère aux confins de son diocèse, dans l’île de Noirmoutier : de nombreux moines venus de Jumièges formeront la première communauté. Après un court séjour à Jumièges, Philbert revient à Noirmoutier, où il gouvernera en paix son monastère, tout en aidant dans leur développement les fondations de Luçon et de Saint-Michel-en-l’Herm ; il mourra au milieu de ses moines le 20 août 685.

 

En raisons des incursions de plus en plus fréquentes des Normands dans l’île, les moines de Normoutier transportent, en 836, dans leur église de Déas (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu) le sarcophage contenant les restes de leur fondateur. En 858 ils abandonnent le lourd sarcophage dans l’abbatiale de Déas où il se trouve encore, et emportent les reliques successivement à Cunault, à Messay, à Saint-Pourçain-sur-Sioule et enfin à Tournus où elles sont encore aujourd’hui conservées.

 

           

Le tombeau de St Philbert                               Les reliques de St Philbert

Bienheureuse Marie-Louise Trichet
St Philbert supervisant la construction d'un de ses monastères - église de la Guérinière

St Philbert supervisant la construction d’un de ses monastères

Église de la Guérinière

Verrière de St Philbert, église de la Guérinière

Verrière de St Philbert

Église de la Guérinière

St Philbert 

Église de la Guérinière

St Philbert - cathédrale de Luçon

St Philbert

Cathédrale de Luçon

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