Monastère de la Visitation

LA ROCHE-SUR-YON

Monastère de la Visitation

La congrégation

Le jour de la Pentecôte 1607 François rencontre Jeanne à Annecy et lui annonce son projet de fonder avec elle, sous l’inspiration du Saint-Esprit, un nouvel institut de vie religieuse  la Visitation Sainte Marie  « pour donner à Dieu des filles d’oraison, si intérieures qu’elles soient trouvées dignes de l’adorer en esprit et en vérité ». François c’est St François de Sales, et Jeanne, Ste Jeanne de Chantal, Bourguignonne, jeune veuve, mère de quatre enfants.

 

Au-delà des difficultés familiales qu’elle entrevoit et de la future fondation en Savoie, pays étranger, Jeanne témoigne : « Je sentis soudain une grande correspondance intérieure, avec une douce satisfaction et lumière, qui m’assurait que cela était la volonté de Dieu. »

 

Le 6 juin 1610 les premières religieuses prennent l’habit de novices et un an plus tard l’ordre est fondé lorsque les novices prononcent leurs voeux définitifs. Après Annecy et Lyon furent fondés Moulins, Grenoble, Bourges, Paris, Montferrand, Nevers etc… Si à la mort de François, en 1622, on comptait 13 monastères, en 1641, à la mort de Jeanne, il y en avait 87 dont 74 fondés par elle. 

 

L’oraison, l’imitation du Christ, doux et humble de cœur, la vie fraternelle et l’engagement apostolique le tout dans le silence d’une vie cloîtrée sont les bases de la spiritualité des soeurs de la visitations.  

CONTACT

36 rue Abbé Pierre Arnaud, 85000 LA ROCHE-SUR-YON

02 51 37 10 13 – 02 51 36 29 71

monastere.visitation85@wanadoo.fr

Site internet 

 

Supérieure de la communauté

Sœur Francette-Marie MARTINEAU

 

 

Saint François de sales
Sainte Jeanne de Chantal
Sœur de la visitation

Un peu d’Histoire :

Le monastère de La Roche-sur-Yon tire ses origines de l’Eure-et-Loir. Il est fondé le 9 janvier 1860 à Dreux par des sœurs venues de la Visitation d’Avignon. Le 9 juin 1940, les bombardements atteignent la ville. Le monastère est touché et les sœurs prennent le lendemain la route de l’exode. Refuge à Niort (Deux-Sèvres) pendant un an.

En juillet 1941, l’installation provisoire se fait à Vouvant, petit village dans le sud de la Vendée. Après la guerre, le monastère de Dreux ayant été très endommagé, les vocations étant nombreuses en Vendée, et l’évêque de Luçon (Mgr Cazaux) déclarant qu’il n’aurait jamais trop de religieuses pour prier dans son diocèse, la décision est prise de rester à Vouvant.

Nouvelle étape en novembre 1997 : transfert à la Roche-sur-Yon, ville principale de la Vendée, dans le monastère devenu vacant après le départ des Clarisses qui l’habitaient. Depuis les soeurs y sont toujours installées. Dans ce havre de paix et de silence au coeur de la ville, dix-sept religieuses prient, travaillent, mais aussi accueillent des groupes ou des retraitantes.

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