Guide des directives anticipées proposées pour une personne de confession catholique
La fin de vie est liée à des enjeux éthiques et moraux majeurs pour un chrétien tels que le respect intangible de la vie, la dignité de la personne créée à l’image de Dieu, la notion de compassion, les conséquences personnelles, familiales ou sociétales de tel souhait ou l’intentionnalité des traitements administrés. Prendre en compte ces enjeux à la lumière de sa foi et de son baptême est une nécessité pour le chrétien qui souhaite rédiger ses directives anticipées.
Les directives anticipées (DA) sont un instrument prévu par la loi pour que les souhaits d’une personne pour sa fin de vie soient respectés lorsqu’elle n’est plus en état de les exprimer. Elles vont permettre aux soignants d’être au plus proche de la volonté du patient qui, même incapable de s’exprimer, reste une personne à part entière. Le médecin les prendra en compte pour ce qui concerne les conditions du refus, de la limitation ou de l’arrêt des traitements et actes médicaux.
Dans ces cas, si un patient n’a pas exprimé ses directives anticipées, la personne de confiance sera consultée. En effet le médecin a l’obligation de s’enquérir de l’expression de la volonté exprimée par le patient. La personne de confiance n’exprime pas son avis personnel, mais ce qu’aurait souhaité le patient. La décision de poursuivre ou d’arrêter un traitement si le patient est inconscient ne repose pas sur elle mais sur le médecin.
Les souhaits exprimés dans les directives anticipées priment sur l’avis de la personne de confiance.
C’est un droit et une opportunité pour le patient, afin que la prise en charge médicale corresponde le plus possible à ses valeurs, ses convictions, jusqu’à prendre en compte l’aspect religieux et spirituel. Pour les chrétiens catholiques, c’est une opportunité pour réaffirmer leurs convictions et demander qu’elles soient respectées jusqu’au bout par l’équipe médicale.
En particulier, il est possible d’exprimer le refus de toute forme d’euthanasie, d’acharnement thérapeutique et de demander la présence d’un ministre du culte ou d’un aumônier pour la célébration des rites de la foi catholique.
Il ne s’agit donc pas d’une formalité administrative, mais d’un moyen pour être en cohérence avec les principes de la foi catholique et pour demeurer dans l’Espérance.
L’Eglise en France vous propose un guide pour comprendre et être accompagné et éclairé dans la démarche de rédaction des directives anticipées. Vous trouverez également un formulaire téléchargeable en PDF pouvant être utilisé à cette fin.
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