Le 4 juillet dernier l’Assemblée constituante élue en mai a ouvert ses travaux. L’ambition affichée par sa présidente, une Mapuche, est de réaliser le rêve de prendre soin de la Terre Mère, d’accéder aux droits sociaux et au droit à l’eau. Plus qu’un simple texte voulant les régir les relations entre les grands pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, le projet entend changer la société chilienne, encore largement héritière de la dictature de Pinochet

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