Qu’est-ce que le péché ?

Le péché est présent dans l’histoire de l’homme : il serait vain de tenter de l’ignorer ou de donner à cette obscure réalité d’autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu’est le péché, il faut d’abord reconnaître le lien profond de l’homme avec Dieu.

« Dieu est infiniment bon et toutes ses œuvres sont bonnes. Cependant, personne n’échappe à l’expérience de la souffrance, des maux dans la nature – qui apparaissent comme liés aux limites propres des créatures –, et surtout à la question du mal moral. D’où vient le mal ? « Je cherchais d’où vient le mal et je ne trouvais pas de solution » dit St Augustin (conf. 7, 7, 11), et sa propre quête douloureuse ne trouvera d’issue que dans sa conversion au Dieu vivant.

Car « le mystère de l’iniquité » (2 Th 2, 7) ne s’éclaire qu’à la lumière du mystère de la piété (cf. 1 Tm 3, 16). La révélation de l’amour divin dans le Christ a manifesté à la fois l’étendue du mal et la surabondance de la grâce (cf. Rm 5, 20). Nous devons donc considérer la question de l’origine du mal en fixant le regard de notre foi sur Celui qui, seul, en est le Vainqueur (cf. Lc 11, 21-22 ; Jn 16, 11 ; 1 Jn 3, 8).

Le péché est présent dans l’histoire de l’homme : il serait vain de tenter de l’ignorer ou de donner à cette obscure réalité d’autres noms. Pour essayer de comprendre ce qu’est le péché, il faut d’abord reconnaître le lien profond de l’homme avec Dieu, car en dehors de ce rapport, le mal du péché n’est pas démasqué dans sa véritable identité de refus et d’opposition face à Dieu, tout en continuant à peser sur la vie de l’homme et sur l’histoire » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, §.385-386)

A partir de cet extrait du Catéchisme, nous percevons que le péché est essentiellement une notion religieuse. Sans la foi et la conscience de Dieu, le péché s’évapore. Nous faisons l’expérience pourtant de ce péché qui mine notre vie et celle de la société tout entière.

La foi chrétienne est faite d’une double espérance : nous croyons en Dieu, Père mais nous  faisons aussi l’expérience de ce péché qui nous éloigne de lui et de nos frères. Mais là où le péché a abondé, la grâce du Christ a surabondé (Rm 5, 20)

 

Abbé Antoine Nouwavi

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