Témoignage de Sœur Damaris, religieuse de la Famille Monastique de Bethléem de l’Assomption de la Vierge et de Saint Bruno
Sœur Damaris, religieuse de la Famille Monastique de Bethléem de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno, dont les parents vivent à la Roche-sur-Yon
La Parole de Dieu dit : « Le Seigneur m’a appelé dès le sein maternel » (Is 49, 1) et « Avant même que tu sois sorti du sein, je t’ai consacré » (Jr 1, 5).
En effet, une vocation naît d’abord dans le Cœur du Père qui cherche des adorateurs en esprit et en vérité. C’est à l’âge de 12 ans, lors d’une retraite organisée pour les confirmands à l’Abbaye d’Échourgnac, que j’ai été saisie par la beauté d’une vie « cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3, 3).
Grâce à la priorité donnée à la prière en famille, pour laquelle je remercie Dieu, mes parents et chacun de mes frères et sœurs, j’ai grandi avec le désir d’appartenir à Dieu seul dans une vie unifiée par l’Unique Nécessaire.
Pourquoi avoir fait le choix de la Famille Monastique de Bethléem de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno ?
« Viens et vois » (Jn 1, 39). C’est la Parole par laquelle je me suis laissé choisir par Dieu dont les voies sont pleines de surprises ! C’est Lui qui m’a conduite au port caché de Bethléem et, au sein de cette Famille, j’ai reçu une grande paix intérieure.
L’amour de l’Église, la double tradition du monachisme oriental et occidental, la Volonté de Dieu préférée à tout, la charité fraternelle puisée dans l’adoration eucharistique, la joyeuse liberté des enfants de Dieu venant du monde entier, l’écoute du cœur de chacun à l’école de l’Esprit Saint, le réalisme de la conversion du cœur toujours recommencée, ont été le signe d’une vie vraiment évangélique pour laquelle j’ai choisi de tout perdre.
Comment vivez-vous votre vocation aujourd’hui ?
Je vis avec une dizaine de sœurs dans une petite Laure au cœur de la Galilée, au sommet d’une colline d’où nous contemplons de nombreux paysages de la Vie de Jésus : le Lac de Tibériade, le Tabor et l’Hermon, le littoral de Tyr et de Sidon, les oiseaux migrateurs, les mille et une fleurs…
Notre vie de silence et d’adoration, de prière liturgique en hébreu et en arabe, de communion ecclésiale avec nos frères chrétiens latins, melkites et maronites, est source d’une fécondité invisible et d’une joie indicible.
Catholiques en Vendée n°161 – Janvier 2018
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