Témoignage de Sœur Marie-Joseph,
petite Sœur de l’Agneau, dont les parents habitent Marillet.
Sœur Marie-Joseph, petite Sœur de l’Agneau, dont les parents habitent Marillet.
Comment est née et a grandi votre vocation religieuse ?
Dans l’histoire de ma vocation tout a commencé par une rencontre personnelle avec le Christ. J’étais chrétienne, baptisée et allais à la messe le dimanche mais cela ne m’empêchait pas d’avoir une vie assez éloignée de Dieu. Quand j’ai eu dix huit ans, j’ai fait l’expérience d’une rencontre très personnelle avec Lui et son Amour a changé ma vie. Le don de la vie consacrée est vraiment un appel que j’ai entendu un jour où j’étais à la messe, à Angers, dans le Maine-et-Loire.
J’avais alors vingt et un an. C’était après la communion, dans le grand silence de l’action de grâce : j’ai compris que Jésus me demandait si j’étais prête à le suivre, à l’avoir comme unique amour et à l’annoncer dans le monde entier.
J’ai dit oui, dans la foi. Cependant, quand ce « oui » a été prononcé, une joie immense a envahi mon cœur que je ne pourrai jamais oublier et qui ne m’a plus jamais quittée.
Pourquoi avoir choisi la Communauté de l’Agneau ?
La Communauté de l’Agneau est aussi un cadeau que le Seigneur m’a fait et qui correspondait à tout ce que je portais dans mon cœur : une vie profondément contemplative mais aussi missionnaire, comme la vivaient les apôtres avec Jésus.
Tout ce que nous contemplons du Visage de Dieu, principalement dans l’Eucharistie et dans sa Parole, « nous allons l’annoncer dans la rue et sur les places » (cf. notre Propos de Vie).
Les gens sont assoiffés de recevoir la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu, de sa miséricorde.
Ainsi, nous sommes des petites sœurs mendiantes qui frappons aux portes des maisons pour demander le pain quotidien et annonçons par toute notre vie le mystère de l’Amour mendiant, d’un Dieu mendiant tellement amoureux de sa créature qu’il se tient à la porte de son cœur pour mendier son amour ; comme à la Samaritaine quand, près du puits de Jacob, il lui demanda à boire (Jean 4).
Parfois, il arrive que ceux qui nous accueillent dans leur maison fassent un chemin de découverte ou de réconciliation avec la foi de l’Église.
Comment vivez-vous votre mission aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je vis cette mission en Argentine, dans la capitale de Buenos Aires et dans le diocèse de Laferrere. Là aussi, nous voyons l’urgence d’annoncer l’Évangile dans un pays très appauvri économiquement, où les sectes, le trafic de drogue et toutes sortes d’injustices ne cessent de le menacer.
« L’Agneau blessé qui ne cesse jamais d’aimer » offre à ceux qui s’approchent de la Communauté sa paix, sa force et sa consolation.
Nous essayons de nous faire spécialement proches des jeunes et des enfants qui sont très nombreux dans ce pays.
Catholiques en Vendée n°175 – Avril 2019
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