Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Marie-Véronique, prieure du Carmel de la Fouchardière

Sœur Marie-Véronique

Sœur Marie-Véronique, prieure du Carmel de la Fouchardière à Chavagnes-en-Paillers, a rejoint avec plusieurs de ses sœurs, la communauté du Carmel de Luçon..

 

 

Comment avez-vous cheminé vers une vie consacrée à Dieu ?

Je distinguerai trois étapes dans mon cheminement. D’abord, l’enfance où élevée dans une famille chrétienne et scolarisée dans l’enseignement catholique, je « buvais » tout ce qu’on m’apprenait de la foi. J’étais très attirée par Dieu, par Marie, la messe, la prière…

Et c’est tout naturellement, que vers douze ans, j’ai pensé à me donner à Jésus. A surgi ensuite la crise de l’adolescence où, sans tout rejeter d’un bloc, la foi n’avait presque plus de place dans ma vie.

La troisième période a été celle du passage d’une foi reçue de mon milieu, à une foi librement choisie, celle d’une rencontre personnelle avec Jésus-Christ.

D’où vient votre vocation de carmélite ?

 

Au retour d’un premier pélé de printemps à Lourdes, j’ai commencé à m’engager dans l’Eglise, à redécouvrir la prière personnelle. A mesure que je m’attachais au Christ, j’ai perçu à nouveau son appel. La découverte du Carmel à ce moment-là a été en quelque sorte un coup de foudre.

Avec un groupe de jeunes, nous étions allés questionner des carmélites.

Ce qu’elles nous disaient de leur cheminement, de leur prière, de leur esprit missionnaire rejoignait mes désirs et mes aspirations les plus profondes. J’ai su alors que j’avais trouvé ma voie.

 

Comment être fidèle à une vocation si radicale ?

 

Notre fidélité trouve sa source dans la fidélité et la miséricorde de notre Dieu, dans un attachement à la personne du Christ aimé par-dessus-tout.

Cette relation personnelle avec le Christ se renouvelle chaque jour grâce aux sacrements, à la prière personnelle et communautaire et l’aide fraternelle de nos sœurs.

Catholiques en Vendée  n°143 – Mai 2016

 

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