Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Philomène,

chanoinesse de la Mère de Dieu, dont les parents habitent au Poiré-sur-Vie.

Sœur Philomène

Sœur Philomène, chanoinesse de la Mère de Dieu, dont les parents habitent au Poiré-sur-Vie.

 

Comment est née et a grandi votre vocation religieuse ?

 

Déjà, vers l’âge de 12 ans, je pensais à la possibilité d’être appelée par le Seigneur. Mes parents nous ont habitués à la fréquentation des abbayes et monastères, ce qui est, à mon sens, l’un des meilleurs terrains pour que naisse une vocation !

En classe de terminale, lors d’un pèlerinage à Rome, j’ai eu soudain, dans la Basilique St Paul-Hors-les-Murs, la certitude que le Seigneur me voulait pour lui. Pourtant, les trois années qui ont suivi ont été marquées par une certaine lutte intérieure avec ma vocation.

L’idée d’avoir à me retirer un jour dans un monastère contrastait fort avec les horizons variés de ma vie d’étudiante. Jusqu’au jour où j’ai compris que je ne pouvais pas « jouer » avec cet appel : c’était une question de bonheur !

Pourquoi avoir choisi d’entrer dans la congrégation des chanoinesses de la Mère de Dieu ?

 

Ma famille connaissait bien les Chanoines et les Chanoinesses de la Mère de Dieu. Mais jamais je n’avais pensé à entrer dans cette Famille religieuse. Or, cette année-là, en 2001, ce fut une évidence : c’est là que Dieu m‘attendait.

J’ai été conquise par l’harmonie de la vie canoniale selon saint Augustin, cet équilibre entre vie de prière (avec de belles liturgies), vie communautaire et apostolats variés.

La charité qui unit les Sœurs m’a aussi touchée, ainsi que la présence de la Vierge Marie. Ma joie profonde fut le signe que je ne me trompais pas.

 

 Comment vivez-vous votre vocation aujourd’hui ?

 

Cette joie, 17 ans plus tard, je peux témoigner qu’elle ne m’a pas quittée, même dans les moments d’épreuve ! Je fais quotidiennement l’expérience que, quand Dieu appelle, ce n’est pas un piège : c’est un cadeau, un don qui contient en lui à la fois de quoi combler l’attente d’un cœur humain et à la fois de quoi rejaillir sur les autres en source vive.

Evidemment, cela ne se fait pas sans la croix ! Mais la croix, avec Jésus, rime avec Joie : la vraie, celle qui ne déçoit pas !

 

 

Catholiques en Vendée n°150 – Janvier 2017

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