Le Carême : une cure de santé de l’âme

Le Carême : une cure de santé de l’âme

3 piliers de Carême pour nous préparer à Pâques 

A l’approche du début du Carême, Mgr Jacolin nous propose de faire « une cure de santé de l’âme » pendant ce temps qui nous mène à Pâques.

Dans notre épisode de Vie dans le diocèse, Mgr Jacolin s’arrête sur le Carême. Il nous propose une manière de le vivre « comme une cure de santé pour l’âme » en prenant appui sur les 3 piliers que sont le jeûne, l’aumône et la prière.

A chaque pilier, il nous propose un élément de comparaison avec l’univers de la santé, pour vivre ce temps de la meilleure des façons.

Dans un second temps, notre évêque nous parle des catéchumènes et de l’appel décisif qu’ils vivront le 1er dimanche de Carême. Un moment fort qui va les mener à Pâques et leur baptême lors de la Vigile Pascale. 

10 février : prions et jeûnons !

10 février : prions et jeûnons !

Prier et jeûner pour le respecter de la vie humaine

L’Eglise en France invite les fidèles catholiques à faire du vendredi 10 février 2023, veille de la fête de notre Dame de Lourdes et de la journée de prière pour les personnes malades, une journée de jeûne et de prière pour le respect de la vie humaine.

La veille de la fête de Notre-Dame de Lourdes et la journée de prière pour les malades, l’Eglise en France invite les catholiques à une journée de prière et de jeûne pour le respect de la vie humaine. Dans le contexte actuel de notre société qui a ouvert le débat sur la question de la fin de vie, les « catholiques demandent à Dieu la grâce de respecter la vie humaine, la leur et celle de tout autre, dans leurs pensées et leurs comportements » peut-on lire sur le site eglise.catholique.fr.

Comme chaque année, le Pape François a délivré un message pour la journée de prière pour les personnes malade. Ce message est conseillé comme support :  « Ce qui importe, toutefois, c’est de reconnaître la condition de solitude, d’abandon. Il s’agit d’une atrocité qui peut être surmontée avant toute autre injustice, car – comme le rapporte la parabole (du Bon Samaritain) – il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer. »

Depuis toujours l’Homme a été confronté à la mort et la souffrance. La lettre pastorale des évêques de France, « Ô Mort, où est ta victoire ? » nous le rappelle : « la mort touche et interroge chacun d’entre nous. […] La mort est là, inévitable, avec souvent son cortège de souffrances« . Et d’ajouter « Les évêques du monde entier réunis au concile Vatican II constataient : « C’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet ». »

Face à notre société qui ouvre de nouveau le débat sur la question de la fin de vie, l’Eglise insiste sur la nécessaire fraternité : « par [notre Foi] nous choisissons l’accompagnement, envers et contre tout. La fraternité du bon Samaritain qui prend soin de son frère « à demi-mort » nous inspire ce chemin (Lc 10,33-35). La fraternité invite à nous entraider pour garder la force d’accompagner avec délicatesse, fidélité et douceur. »

Le 10 février nous sommes donc invité à prier et jeûner pour que le choix de la fraternité, de l’écoute, de l’accompagnement des personnes en fin de vie (malades, âgées, etc.), le développement des soins palliatifs, soient des choix primordiaux dans le débat actuel, et pour ne pas laisser la place aux dérives comme la dépénalisation de l’euthanasie. 

Ressources complémentaires

Benoît XVI : un pape « humble et intellectuel »

Benoît XVI : un pape « humble et intellectuel »

Benoît XVI « a toujours su défendre la foi »

Le père Robert Daviaud ouvre l’année à nos côtés dans l’émission Vie dans le diocèse. On parle de Benoît XVI, des vœux de Dieu et de la messe d’action de grâce pour Mgr Jean Bondu.

Que retenir de Benoît XVI ? Beaucoup de choses bien entendu ! Pour nous, le père Robert Daviaud revient sur quelques moments clés de la vie du pape émérite décédé le 31 décembre dernier.

De l’annonce de son élection au discours des bernardins en passant par Apparecida en Amérique Latine, le père Daviaud retient un pape « humble » et « profondément intellectuel« , qui « a toujours su défendre la foi » mais ne séparait pas « l’acte de foi de la raison ».

Dans un second temps le père Robert nous invite à nous poser la question : quels sont les voeux de Dieu pour nous ? Il faut « s’ajuster à la volonté de Dieu« . C’est dans la « logique du chemin parcouru et des engagements déjà pris » précise l’abbé Daviaud.

Enfin, en dernier lieu, nous invitons les Vendéens à rejoindre la messe d’action de grâce pour Mgr Jean Bondu le 8 janvier prochain. « Une manière de l’accompagner mais aussi d’accompagner la paroisse de Challans qui se sent un peu démuni » rappel le père Daviaud.

Adieu Benoît XVI

Adieu Benoît XVI

Benoît XVI nous tournait vers le Christ 

Humble serviteur, contemplatif de la Vérité, grand théologien : le pape émérite Benoît XVI est entré dans la maison du Père, le 31 décembre 2022, à l’âge de 95 ans. Son pontificat, de 2005 à 2013, avant de renoncer à sa charge pour raisons de santé, a profondément marqué les catholiques, qui lui ont rendu hommage dans le monde entier jusqu’au jour de ses obsèques à Rome, le 5 janvier 2023. 

De toutes parts, malgré la tristesse, un sentiment de gratitude qui est monté vers le Ciel, après le décès du pape émérite Benoît XVI. Contemplatif de la Vérité, Benoît XVI nous tournait vers le Christ, sans retenir l’attention à lui.

C’est ce qu’a rappelé Mgr Jacolin au cours de la messe, célébrée le 4 janvier à la cathédrale, pour le repos de l’âme du défunt pape. « Rendons grâce pour son humilité, son courage, sa fidélité dans la mission reçue du Seigneur pour conduire l’Eglise dans une période compliquée. Toute sa vie, en homme de méditation et de prière, Benoît XVI a eu le souci de conduire chacun vers le Christ. Dans un monde agité et dispersant, sa vie est un message pour nous aujourd’hui de nous mettre en présence de Dieu et de demeurer en Lui.

Son testament spirituel, écrit en 2009, et que nous découvrons maintenant, est limpide : « Tenez bon dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler ! Jésus est vraiment le Chemin, la Vérité et la Vie, et l’Eglise, dans toutes ses imperfections, est vraiment Son Corps ».  

Neuvaine de prière de l’Ascension à la Pentecôte

Neuvaine de prière de l’Ascension à la Pentecôte

Prier pour être témoin de la joie de l’Evangile 

Pour la Pentecôte, Mgr Jacolin propose une neuvaine à la Vierge Marie pour accueillir l’Esprit Saint, pour
devenir davantage, par toute notre vie, les témoins de la joie de l’Evangile.

QF Parrain Marraine

La neuvaine consiste à prier durant neuf jours consécutifs (neuvaine venant du latin « novem » signifiant neuf). Cette prière a vu le jour pendant la période de neuf jours qui sépare l’Ascension de la Pentecôte. En général, il s’agit de confier à Dieu une intention ou de lui demander une grâce particulière. Dans la Bible, cette période est pour les disciples et la mère de Jésus une période d’attente qu’ils vivent dans la prière. “Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière” (Actes 1, 14) et à l’issue de laquelle ils reçoivent l’Esprit Saint.

Très populaire et encouragée par l’Eglise depuis le Moyen-Âge, la neuvaine fait généralement recours à l’intercession de la Vierge Marie ou d’un saint. Pour la Pentecôte, Mgr Jacolin propose une neuvaine à la Vierge Marie pour accueillir l’Esprit Saint, pour devenir davantage, par toute notre vie, les témoins de la joie de l’Evangile.

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