Pourquoi y-a-t-il des saints et des bienheureux ?

Pourquoi y-a-t-il des saints et des bienheureux ?

 Qui sont-ils pour nous ?

Des « frères aînés », tels sont les saints ! Non point des protecteurs vaporeux, mais des exemples vivants pour chacun.

QF Parrain Marraine

Des « frères aînés », tels sont les saints ! Souvent, dans une famille, on veille à ce que l’aîné soit un modèle pour les petits frères. Car les cadets regardent le « grand » et s’inspirent de sa conduite. Ainsi les saints nous fascinent et nous orientent. Ils ont connu d’autres difficultés que les nôtres, mais ils ont marché « comme s’ils voyaient l’Invisible » (He 11, 27), le Grand Frère aîné Jésus-Christ. Ils chantent par leur vie : « Toi seul es saint ».

Les premiers disciples de Jésus s’appelaient entre eux « les saints ». Nous sommes invités à la même sainteté aujourd’hui ; seul le contexte de vie a changé. Le parcours reste le même, s’il est regardé comme un pèlerinage. « Entourés d’une telle nuée de témoins » (He 12, 1), nous marchons, « joyeux de l’Evangile », sûrs de notre Dieu, humbles comme Marie.

Les saints deviennent, non point des protecteurs vaporeux, mais des exemples vivants. Ils nous « protègent » à condition que nous les imitions, vivant en leur compagnie, dans un dialogue familier et une incessante prière d’intercession. Ils déteignent sur nous au point de nous rendre conformes à la sainteté dont ils rayonnent ; ils nous apparaissent comme des « émanations » de l’amour divin et de ses charismes les plus drôles. Que n’ont-ils pas inventé pour traduire la proximité de Dieu ?

Les saints sont aussi des témoins de l’Au-delà. Leur vie affiche, le plus souvent en silence, une recherche passionnée de Dieu. Ils montrent par- là que les valeurs éternelles doivent imprégner notre comportement, que la terre nous offre un séjour provisoire, un temps limité, mais suffisant selon Dieu, pour préparer la « définitive éternité ». Ils ont compris l’enjeu d’une vie marquée au coin de l’amour. Ils ont vu la création tout entière, visible et invisible, comme « l’escabeau des pieds de Dieu ». (Ps 110, 1)

Dans cette ligne, on comprend que la mort soit une Pâque, un « Passage » vers la Vie définitive. Jésus, Le Saint, n’est pas revenu à une vie purement terrestre ; Il introduisait pour celui qui croit en Lui, l’éternité au sein de notre existence périssable. « Celui qui croit a la vie éternelle » (Jean 3, 14-15). Pour le saint, la vie éternelle est déjà commencée, il voit Dieu, sans panthéisme, « en toutes choses », et surtout en ses frères. La proximité de la mort ne faisait-elle pas dire à Sainte Thérèse de Lisieux : « J’entre dans la Vie ». Pour dire cela, il fallait qu’elle y soit déjà !

Qui sont les saints ? « L’immense cortège » des bienheureux, reconnus par l’Eglise comme modèles, et la « foule innombrable » de ceux dont la Préface des Saints dit qu’en « récompensant leurs mérites Dieu couronne ses propres dons ».

Par le chanoine Christian Daleau

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