Maison diocésaine Saint Paul

A l’origine siège de l’ACJF (Action Catholique de la Jeunesse Française), devenue en 1946 la « Maison des Œuvres », elle prendra le nom de Maison diocésaine St Paul en 1995. 

Rassemblant les différents services et mouvements de l’Eglise en Vendée, elle est implantée à La Roche-sur-Yon afin d’être « en contacts fréquents avec les paroisses, les diverses organisations et institutions sociales et autres » (Abbé Loué, premier directeur de la Maison des Oeuvres).

Elle est installée au 62 rue du Maréchal Joffre à La Roche-sur-Yon.

SON HISTOIRE

Découvrez l’histoire de la Maison diocésaine St Paul

LA MAISON DU FRÈRE

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HISTOIRE DE LA MAISON DU DIOCÈSE ST PAUL

Ainsi désignons-nous depuis 1995 celle qu’hier encore nous appelions la Maison des Œuvres. Et cela depuis 1946, date où l’évêché acquit la demeure au 32 rue Joffre, à La Roche-sur-Yon (actuellement le 62). Là, dans les dernières années 30, vint résider l’abbé Godillon aumônier de l’ACJF diocésaine, populeuse, dynamique. Elle s’effacera bientôt devant les Mouvements d’Action Catholique Jeunes qui naissent dans le diocèse. En particulier la JAC, rapidement conquérante, suivie de la JOC, la JMC et la JIC… Sous « le regard prudent et bienveillant » de Mgr Gustave-Lazare Garnier.

 

Celui-ci meurt en 1940. Il avait décidé la création d’une « Direction des Œuvres diocésaines« .  Peu après sa mort, celle-ci fut mise en place, là même où siégeait l’ACJF. Mgr Antoine-Marie Cazaux nous vient alors de Dax, fort de son expérience pastorale landaise, particulièrement en Action Catholique. Celle-ci devint son objectif premier dans le diocèse de Luçon, marqué comme beaucoup d’autres par les contraintes et les tracasseries de l’occupation allemande et la dispersion de nombreux jeune et adultes, membres des Mouvements apostoliques.

 

Alors s’ouvre pour la Maison des Œuvres – dont l’évêque se veut le directeur – une période foisonnante. Les Mouvements se multiplient, s’affirment. Ils bénéficient d’ailleurs de l’expérience, du dynamisme du Secrétariat Social, très implanté dans le diocèse et dont un certain nombre de membres appartenaient à l’ACJF. Les initiatives d’aide et de promotion sociales en milieu rural abondèrent alors, la plupart rattachées à la Maison des Œuvres avant que certaines prennent leur autonomie. L’objectif de l’évêque, poursuivi sur le terrain près d’un clergé parfois réticent, tient en trois mots : « Promouvoir (les Mouvements), défendre, former ». Il fera ses preuves ! La Maison des Œuvres grandit, devint « une ruche bourdonnante » de Mouvements et de Services, dans une Eglise qui bientôt sera en plein aggiornamento conciliaire.

 

La Maison des Œuvres, pendant 20 années et plus (1945-1960) offre alors aux aumôniers un lieu particulièrement apprécié de convivialité humaine et spirituelle qui permit alors une confrontation indispensable mais fructueuse entre tous, même si elle connut des tensions difficiles. La présence habituelle des aumôniers permettait aussi que soient partagées les responsabilités et les charges de la vie commune qui deviendront lourdes et contraignantes au fil du temps. Le dialogue et la prière entretenaient alors une fraternité stimulante pour tous.

 

Pendant ces années, la Maison des Œuvres fut aussi un lieu d’expérimentations et d’avancées, sur le plan social, particulièrement entre aumôniers, laïcs en Mouvements et personnel. Initiatives décisives et qui firent école non seulement dans les structures paroissiales mais aussi hors du diocèse.

Durant cette période encore et dans le contexte plus général d’une Eglise conciliaire, nombre de militants (spécialement des responsables de Mouvements et des membres des Secrétariats) reconnaissent avoir trouvé là un « vrai visage d’Eglise « , leur place de baptisés, engagés près des prêtres et avec eux dans la vie de l’Eglise diocésaine. Ce fut, disent certains « déterminant » pour leur avenir d’hommes et de croyants.

Enfin la Maison des Œuvres, de 1950 à 1970, s’est agrandie. Des murs se sont élevés pour créer de nouveaux lieux de travail. Et en 1962, une propriété contiguë, devenue le Centre St Paul, lui offre alors, outre un vaste logis, un espace de verdure important et ombragé qui, dans quelque trente ans, devra céder 1a place aux voitures de plus en plus envahissante.

 

1970, nous sommes dans l’après Concile. Mgr Paty, en bon paysan breton qu’il fut dans ses jeunes années, entend « creuser le sillon conciliaire » en étroite collaboration avec les prêtres et les laïcs responsables. Il a choisi, disait-il, de « faire faire »… Mais notre monde est en pleine ébullition : 68 est passé par là ! Et la Maison des Œuvres n’est pas épargnée par le brouhaha général. Les Mouvements, hier actifs et sereins, s’interrogent et quêtent des forces vives. Les prêtres se font de plus en plus rares… même parmi les aumôniers résidents. Le questionnement à la Maison des Œuvres sur son avenir est vif et marqué d’une certaine inquiétude. Et déjà des aumôniers entrevoient une maison où les laïcs auraient place et responsabilité dans l’organisation même de la Maison des Œuvres.

 

Pourtant s’amorcent alors des transformations : un premier pas vers un important chantier qu’on n’osait imaginer. Autour de la librairie religieuse diocésaine Siloë, née du Service de la Catéchèse et qui s’établit de plain-pied sur la rue Joffre, se regroupent le Service des Pèlerinages, la radio diocésaine (futur RCF Vendée). Et bientôt Mgr Paty clôt son action à la Maison des Œuvres par la construction de La Source, le Centre diocésain de documentation. C’était une première tentative vers les prochains pôles de Mouvements et Services, actuellement en voie de réalisation.

 

Encore quelques années et en octobre 1993 s’ouvre le vaste chantier évoqué plus haut, pour permettre une distribution plus fonctionnelle des locaux. Mais la Maison patiemment va en fait vers une transformation plus profonde encore. En témoigne, « l’acte de naissance« , signé à l’évêché le 17 mai 1994. La Maison des Œuvres devient la Maison du Diocèse. Et plus tard, dans un de ses éditoriaux d’Eglise de Luçon (qui deviendra plus tard le magazine Catholiques en Vendée), toujours très appréciés des lecteurs, où Mgr François Garnier invitait ses diocésains à 1’inauguration des 16 et 17 septembre 1995, il écrivait : « Nous l’avons tant rêvée… la voilà toute belle notre Maison du Diocèse … Elle est un signe évident de confiance en l’avenir. Un signe du bonheur que nous avons de prendre notre part de la mission difficile que le Seigneur nous confie. Lui seul y préside … « 

 

En 2002, Thérèse Besse, l’adjointe au directeur-prêtre nommé en 1995, devint la directrice de la Maison du Diocèse, une laïque donc, mère de famille ; avec comme « répondant de la Maison du Diocèse près de l’évêque » le vicaire épiscopal, ex-directeur.

La Maison du Frère « Beth’Anaia » naît en 2019 au cœur de la Maison du Diocèse, à l’ancien emplacement du pôle jeunes. Maison de la diaconie diocésaine, elle est désormais un lieu d’accueil, ouverte à tous, suivant le souhait de Mgr Jacolin. Un espace de rencontres pour tisser des liens et vivre la fraternité au nom du Christ.

En 2021, Mgr François Jacolin annonce l’arrivée du Service de l’Economat (installé dans les bâtiments de l’évêché à Luçon depuis de  nombreuses années) dans les locaux de la Maison diocésaine. L’objectif est de réunir les équipes autour d’un même lieu. Enfin, en 2022, une nouvelle directrice est nommée, Catherine Heurteubise, pour prendre la suite de Geneviève Caquineau prenant sa retraite.

Par le père Jean Néraud, prêtre diocésain (1926 – 2021)
Adaptation et ajout, Foulques O’Mahony, responsable de la communication

Pour plus d’information sur cet historique, vous pouvez consulter à la Source (Centre diocésain de documentation)
les monographies « La Maison des Œuvres 1940-1946 » et « Maison du Diocèse St Paul 1995-2009 » rédigées par l’abbé Jean Néraud

Infos pratiques

Maison du diocèse Saint Paul

62 rue Maréchal Joffre

CS 70249

85006 LA ROCHE SUR YON CEDEX

02 51 44 15 15

Permanence du lundi au vendredi, de 9h/12h30 et de 13h45/17h. Itinéraire