Ils témoignent de leur foi

Témoignage de l’Abbé Aymeric Mehrkens,

prêtre de la fraternité Thomas Becket.

Abbé Aymeric Mehrkens

Abbé Aymeric Mehrkens, prêtre de la fraternité Thomas Becket, dont la maman habite la Bernadière.

Comment est née et a grandi votre vocation ?

Ma vocation a d’abord trouvé son terreau dans une famille chrétienne qui priait chaque soir Notre Dame du Sacerdoce. Il faut croire que c’est une prière efficace puisque mon grand-frère est également devenu prêtre !

J’ajoute deux autres facteurs déterminants : un scoutisme exigeant ainsi qu’un lycée (vendéen !) qui m’a permis de forger des amitiés très profondes qui m’ont aidé à me construire et m’aident encore aujourd’hui..

Pourquoi avoir choisi la Fraternité Saint Thomas Becket ?

Si j’ai choisi la Fraternité Saint Thomas Becket c’est parce que la vie communautaire qu’y menaient les séminaristes et prêtres que je connaissais était attirante parce que joyeuse et familiale. L’aspect ecclésial était aussi déterminant et je savais l’amour de l’Eglise et la bonne formation dont je serais nourri en y entrant.

Je rends grâce aujourd’hui au Seigneur pour m’avoir fait grandir avec elle dans ma vocation car j’en mesure les bienfaits chaque jour.

Comment vivez-vous aujourd’hui votre mission de prêtre ?

Je suis prêtre depuis 11 ans dont 9 à Bayonne où l’évêque a appelé notre communauté pour différents services, notamment auprès de la jeunesse, notre vocation principale. Nous sommes en charge également de la communauté qui célèbre dans la forme extraordinaire du rite romain et nous travaillons également au sein de la paroisse à tout ce qui en fait la vie, une vie dynamique.

L’essentiel de notre temps se partage entre le scoutisme, la prédication de retraites et l’organisation de camps et plus quotidiennement, outre les responsabilités diocésaines, c’est l’accompagnement spirituel des personnes qui nous occupe, ainsi que les salles de classe ou les cours de récréation des établissements scolaires dont sommes aumôniers.

L’activité apostolique n’est cependant que le prolongement de notre prière quotidienne, rythmée par le chant grégorien de l’office et de notre vie communautaire où nous trouvons notre équilibre humain. Gloire à Dieu qui confie une telle mission à de frêles hommes et tant de joie !

Catholiques en Vendée n°168 – Septembre 2018

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