Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Sœur Bernadette Boutin, Ursuline de Jésus.

Sœur Bernadette Boutin

 

Comment est née votre vocation religieuse ?

Pas de révélation extraordinaire, mais un cheminement naturel, dans ce bocage où la prière quotidienne du chapelet en famille, la participation régulière aux offices religieux ont rythmé mon enfance.

Je vibrais à toutes les manifestations religieuses de ce temps : processions de Fête-Dieu, du 15 août, pèlerinage annuel au sanctuaire marial voisin, participation à la « Mission » avec les missionnaires diocésains, préparation à la communion…ces moments forts mais aussi l’exemple des religieuses présentes sur la commune ont été déterminants et ont éveillé en moi ce désir :

Oui, moi aussi, je serai religieuse pour faire la classe ; cette pensée s’est imposée à moi vers 10 ans.

Pourquoi les Ursulines de Jésus ?

 

La possibilité de faire des études comme interne à Chavagnes m’a rapprochée de la Congrégation des Ursulines et tout naturellement, je l’ai rejointe, car elle me permettait de réaliser mon objectif : être religieuse et enseigner.

Peu à peu, j’ai découvert la richesse du chemin spirituel tracé par notre fondateur, le Père Baudouin : la préférence pour les plus faibles, les malades, les petits.

Comment vivez-vous votre consécration ?

 

A l’âge de la retraite bien sonnée, je partage la vie des 48 Sœurs Aînées en EHPAD (81 personnes), avec trois autres sœurs « aidantes », nous avons reçu la mission d’être présence attentive, en collaboration avec le personnel.

Mes journées se passent au rythme de la communauté, ponctuées par les offices liturgiques, les repas, les activités.

Je réponds aux sollicitations très diverses : écrire une lettre, entretenir le lien avec les familles, les amis, préparer et animer les temps de prière, conduire à la chapelle ou au repas, sortir dans le parc…

Chacun, chacune peut ainsi donner un sens à cette étape où infirmités, handicaps, vieillesse augmentent le sentiment d’inutilité.

Une de mes joies est, chez l’une ou l’autre, de percevoir ces trésors de sagesse, simplicité, tendresse, ou d’abandon, et de rendre grâce…

Catholiques en Vendée n°157 – Septembre 2017

 

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