« Appeler “loi de fraternité” un texte qui ouvre le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie » 

« Loi de fraternité » : Nous, évêques, demandons que la société aide à vivre et à vivre jusqu’au bout, jusqu’à la mort. Suite aux annonces faites par le Président de la République dimanche 10 mars 2024 à propos de la présentation à l’Assemblée d’un projet de loi pour une « aide à mourir » au mois d’avril, retrouvez quelques réactions de la Conférence des évêques de France (CEF) et des mouvements d’Église. 

« Ce qui est annoncé ne conduit pas notre pays vers plus de vie, mais vers la mort comme solution à la vie. »

Pour le Président de la Conférence des évêques de France (CEF), Emmanuel Macron ouvre la porte au suicide assisté et à l’euthanasie. L’archevêque de Reims dénonce également dans la Croix « de vagues promesses » en ce qui concerne les soins palliatifs.

Pour Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, « on ne peut pas parler de fraternité quand on répond à la souffrance par la mort »

L’évêque de Nanterre Monseigneur Matthieu Rougé s’oppose au projet de loi annoncé par le chef de l’État dans la presse lundi. Cette réforme est à la fois, selon lui, « l’euthanasie et le suicide assisté« .

Le projet de loi sur la fin de vie en France divise

Le président français Emmanuel Macron a présenté dimanche 10 mars dans les quotidiens La Croix et Libération un futur projet de loi consacré à la fin de vie qui ouvre la possibilité à une aide à mourir sous conditions strictes. Cette annonce provoque déjà consternation et colère chez les soignants. De même pour l’Église de France qui dénonce par la voix de Mgr Éric de Moulins-Beaufort qu’une telle loi, «quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution».

« Comment faire de cette étape [de la fin de vie] un chemin de vie, un chemin d’Amour ? » 

Le père Robert Daviaud, vicaire épiscopal, réagit au projet de loi Fraternité annoncé par le gouvernement dernièrement, un texte ouvrant la voie à l’euthanasie et au suicide assisté. Le père Daviaud critique également le terme de fraternité utilisé ici : « Il y a une perversion du langage. Parler d’une loi pour la fraternité : forcer la mort, est-ce fraternel ? Certainement pas ! » . Il souligne l’un des quasi oubliés de ce projet de loi : le domaine des soins palliatifs qui sont « quelque chose d’essentiel » que l’on soit Chrétiens ou non.

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