Le père Paulin élu supérieur provincial des Montfortains

Le père Paulin élu supérieur provincial des Montfortains

Le père Paulin Ramanandraibe a été élu le 11 février, nouveau supérieur provincial des pères de Montfort

Père Paulin Ramanandraibe
Crédits : Missionnaires Montfortains

Le 11 février 2022, les Montfortains étaient réunis en chapitre, notamment pour élire le successeur du père Olivier Maire, assassiné le 9 août 2021 à St Laurent-sur-Sèvre. Ce dernier était le supérieur provincial des Montfortains, et depuis son décès, le père Robert Chapotte assurait l’intérim.

C’est le père Paulin Ramanandraibe, recteur de la basilique de St Laurent-sur-Sèvre et jusqu’alors économe provincial, qui a été élu par ses frères. Il devient le nouveau supérieur provincial des missionnaires montfortains de France. « C’est quelqu’un de solide, sur qui on peut compter », indique le père Robert Chapotte sur le site de La Croix, qui relève sa « présence admirable au moment de la mort de notre confrère ».

Arrivé en 2015 en France directement à St Laurent-sur-Sèvre, originaire de Madagascar, c’est l’attrait missionnaire qui l’a poussé à se tourner vers les Montfortains. Ordonné en 2001, il était alors curé de paroisse jusqu’en 2006 avant de suivre une formation en mariologie à Rome, puis aide à la formation des futurs prêtres monfortains en 2010.

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Futurs mariés : « C’est très agréable de voir leur dynamisme ! »

Futurs mariés : « C’est très agréable de voir leur dynamisme ! »

Des couples très divers qui s’enrichissent lors des rencontres

Le père Jean Bondu est en ligne avec nous cette semaine dans Vie dans le diocèse sur RCF Vendée. Il nous parle du Synode sur la synodalité, les préparations au mariage et rencontre avec les fiancés, et un petit mot sur la recherche des futurs noms des nouvelles paroisses.

Il ne reste plus qu’un mois avant les comptes rendus à faire remonter à l’équipe de coordination diocésaine du Synode 2023. De nombreuses équipes se sont constituées dans le diocèse (même si nous n’en avons pas le nombre exact). Il y a « un vrai enthousiasme à être partie prenante » relève l’abbé Bondu, rappelant au passage qu’il s’agit d’une démarche synodale et non « militante« , où il faut se mettre « sous le regard de l’Esprit Saint« .

Le mois de février et la St Valentin qui vient de passer, sont aussi l’occasion d’aborder la question des futurs mariages. Rien que pour les 4 paroisses dont le père Jean a la responsabilité, ce sont pas moins de 64 mariages de prévus. « C’est très agréable de voir ce dynamisme » souligne l’abbé. Il revient pour nous sur le fruit des rencontres des fiancés entre eux et avec les prêtres, et note des profils de « couples très divers » mais qui s’enrichissent par leurs questions. Il invite également les fiancés à participer à la Journée des fiancés du 12 mars prochain.

En conclusion, le père Jean Bondu nous rapporte le travail effectué pour la recherche des futurs noms des nouvelles paroisses, actuellement en cours dans le diocèse.

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Elles nous ont quitté en février

Elles nous ont quitté en février

Sœur Solange Landreau (Sœur Marie-Monique), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 1er février 2022, dans sa 85ème année. Née aux Épesses, elle entre en congrégation à Mormaison en 1953. Elle fait profession temporaire un an plus tard et prononce ses vœux définitifs en septembre 1958. Elle vit d’abord dans plusieurs communautés insérées en milieu rural : Ardelay, Saint Urbain, l’Ile d’Olonne, Fontenay le Comte. En 1969, elle est appelée au Grand séminaire de Luçon, puis à celui de l’Houmeau (Charente Maritime) où elle assure des services divers. Elle suit alors une formation d’apprentissage de la couture, à Saint Julien des Landes, à la Roche sur Yon, avant de rejoindre la communauté des Brouzils en 1985.

Sœur Régina Rainteau (Sœur Denise Madeleine), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, a rejoint la Maison du Père le 31 janvier 2022, à l’âge de 90 ans, et dans sa 72ème année de profession religieuse. Née à Sigournais, elle rejoint la congrégation en 1948 et prononce ses vœux définitifs en septembre 1953. Elle arrive à Madagascar en mai  1955 et y reste presque 67 ans. Elle enseigne dans plusieurs écoles puis est envoyée à Mandritsara pour travailler à la promotion féminine pendant 16 ans. Elle aide à nouveau les mères et les filles pendant quatre ans, puis s’occupe de la communauté d’accueil pendant trois ans à Amborovy et à Antananarivo. Elle est de nouveau envoyée à Antsiranana en septembre 2000, où elle travaille comme maitresse de maison au « Foyer Brottier », un centre éducatif et spirituel pour les jeunes en vue d’être prêtre chez les Spiritains à Madagascar, avant d’arriver à la maison des sœurs ainées à Amborovy.  C’est en allant la visiter à Madagascar que des membres de sa famille ont l’idée de fonder l’Association « Ravinala » qui existe encore aujourd’hui.

Sœur Anne Gouraud (Soeur Anne-Thérèse), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la Paix du Seigneur le 6 février 2022, dans sa 93ème année, la 64ème de sa vie religieuse. Née à Mesnard la Barotière, elle entre dans la congrégation en 1956, puis fait sa profession perpétuelle en septembre 1964. Au début de sa vie religieuse, sœur Anne se prépare à son métier d’infirmière, à la Maison-Mère puis à Paris. Elle exerce sa profession surtout hors de la Vendée : Clisson, Paris, Saint Vincent de Tyrosse, Nantes et Varennes-Vauzelles dans la Nièvre. A la retraite, elle œuvre à la communauté des Bernardins à Paris comme maîtresse de maison. Après une année à Coutances, elle rejoint la Roche sur Yon jusqu’en 2021, avant d’intégrer l’Epiardière en décembre dernier.

Sœur Simone Guibert (Angèle du Sacré-Coeur), de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu le 8 janvier 2022 à l’âge de 99 ans, dans la 78ème année de sa profession religieuse. Née à Mouilleron-le-Captif, elle entre au noviciat en 1942, prononce ses vœux définitifs en août 1948 et poursuit sa mission d’enseignante jusqu’en 1955. Elle devient ensuite économe locale à la Maison Mère jusqu’en 1963, puis à Marans responsable de communauté. C’est ensuite à Chavagnes qu’elle arrive en 1972, puis pour plusieurs autres missions en divers lieux, et rejoint en 2005 la communauté du Sacré-Cœur à Chavagnes.

Sœur Damaris (Blandine Rozier de Linage), religieuse de la Famille Monastique de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno, est entrée dans la Paix du Seigneur, le 14 février 2022, des suites d’une longue maladie. Ses obsèques se sont déroulées le 15 février, suivies de l’inhumation au monastère de Currière en Chartreuse (diocèse de Grenoble-Vienne). Sœur Damaris est la fille de Mr et Mme François de Linage, responsables en Vendée de l’APPRR (association des parents de prêtres, religieux et religieuses), et la sœur de l’abbé Louis-Marie de Linage, prêtre du diocèse de Luçon.

Sœur Marie-Alexandre Potier (Sœur Alice), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 18 février 2022, à l’âge de 99 ans d’âge, et 78 ans de profession religieuse. Née à Mouzeuil, elle entre au postulat de l’Union Chrétienne en 1942, puis fait sa profession temporaire en 1944. Les premières années de sa vie religieuse, elle est envoyée dans la communauté de Saint Pierre du Chemin, Elle va ensuite à la communauté de Saint Florent des Bois et fait sa profession perpétuelle en 1947. Elle travaille à la clinique pendant plus de 40 ans jusqu’à ce que la clinique soit transférée dans ce qui deviendra le pôle Sud-Vendée. En 2013, elle entre à la maison de retraite Union Chrétienne.

Sœur Marie-Agnès RABAUD (Sœur Pauline de Jésus), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, a rejoint la Maison du Père dans sa 101ème année et la 82ème de sa profession religieuse. Née à Chauché, elle entre dans la congrégation à Mormaison en 1936. Après ses vœux définitifs en 1943, elle part à la communauté de Saint Michel Mont Mercure, où elle demeure 23 ans comme institutrice. Dans les années d’après- guerre, elle prend part aux mouvements d’Action Catholique comme les Ames Vaillantes. Une seconde mission la conduit en 1966 comme directrice de l’école primaire de Belleville sur Vie au cours de 20 années puis à la retraite, encore 5 années. Elle rejoint la communauté des Sœurs aînées, aux Brouzils en 1991.

Sœur Jacqueline GRIMAUD (Sœur Hélène de la Croix), de la congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur le 21 février 2022, dans sa 99ème année et sa 73ème année de profession religieuse. Née dans la campagne près de Fontenay-le-Comte, elle rejoint l’Union Chrétienne en 1948. Après son noviciat et sa profession temporaire en 1949, elle est envoyée à l’école catholique de St Maurice le Girard pendant un an puis à la Maison Mère, à Fontenay. Après sa profession perpétuelle en 1952, elle part à la maison de retraite « la Sainte Famille » de Ste Gemme la Plaine jusqu’en 1971. Puis elle rejoint l’institution Notre-Dame (Fontenay le Comte) pendant 4 ans. De 1975 à 2000, elle assure des services communautaires et paroissiaux à Mareuil sur Lay, puis à Saint Hilaire de Riez. Elle est très marquée par une expérience intercongrégation avec les sœurs Ursulines de Jésus (Chavagnes en Paillers) de 2001 à 2008, à Sancoins, dans le Cher, répondant à un appel de l’évêque de Bourges pour une présence religieuse dans ce milieu rural. A son retour en Vendée, elle entre à la maison de retraite Union Chrétienne, à Fontenay.

Sœur Marie-Thérèse Francheteau (Sœur Marie-Thérèse de la Trinité), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la Paix du Seigneur le vendredi 25 février 2022, dans sa 85ème année et la 65ème de sa vie religieuse. Née à Bouin, elle entre dans la congrégation en 1955 et prononce ses vœux définitifs en 1961. Elle est d’abord envoyée en mission à Madagascar de 1966 à 1974, puis à son retour elle œuvre successivement à Notre Dame de Monts et à Barbâtre. Elle part ensuite à Saint Sulpice le Verdon et Beaufou. En 1998, elle rejoint la communauté des Brouzils, rue Clémenceau. Pendant cinq ans, elle vit avec les sœurs à Ally (Cantal) avant de rejoindre la communauté, rue Victor Hugo à la Roche sur Yon. Elle arrive à la maison mère en 2012.

Sœur Edmonde Vilain (Sœur Anne de Jésus), de la congrégation des sœurs des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie, est entrée dans la paix du Seigneur dans sa 99ème année et la 77ème de sa profession religieuse. Née à Dompierre sur Yon, elle entre dans la congrégation en 1943 et prononce ses vœux définitifs en 1948. Elle exerce d’abord comme infirmière à domicile aux Herbiers, à la Bretonnière puis à Grues et Lairoux jusqu’en 1968. Elle rejoint ensuite la communauté de Rocheservière. En 1987, elle est appelée à Mormaison comme infirmière de la maison mère. Elle arrive à la communauté de la Maison Esther Blé, aux Brouzils fin 2020.

Sœur Cécile Pouzet, de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu, le 25 février 2022 à l’âge de 97 ans, et dans la 76ème année de sa profession religieuse. Née à Fontaines, elle prononce ses premiers vœux en 1946. Après avoir enseigné quelques années, en 1952, elle répond à l’appel de la mission et part avec quatre sœurs à Madagascar. Elle y reste de 1952 à 1973, pour se donner à l’éducation des enfants. A son retour en France, elle reprend l’enseignement dans divers lieux, puis à la retraite, elle séjourne dans plusieurs communautés, et rejoint Sevret en 2021.

Sœur Christiane Grossin, de la Congrégation des Ursulines de Jésus, a été rappelée à Dieu, le 28 février 2022 à l’âge de 79 ans. Née en Vendée, elle vit une grande partie de sa mission au Chili, auprès des plus pauvres. C’est à Santiago du Chili qu’elle est décédée. Au service de la congrégation, elle a, à plusieurs reprises, mis ses compétences professionnelles au sein de l’équipe économique internationale et de l’économat de France.

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Dieu peut-Il tout pardonner ?

Dieu peut-Il tout pardonner ?

Et comment peut-Il tout pardonner ?

Dieu respecte la conscience de chacun, donc la question n’est pas tant du côté de Dieu que de celui de l’homme

Jésus a déjà répondu à cette question : « En vérité je vous dis que tout sera remis aux enfants des hommes, péchés et blasphèmes autant qu’ils en auront proférés, mais quiconque blasphème contre l’Esprit-Saint n’obtient jamais de rémission : il est coupable d’un péché éternel ! » (Mc 3, 28-29).

Ainsi il est clair que Dieu peut tout pardonner parce que sa miséricorde s’étend largement au-delà de l’abîme du péché, aussi grave soit-il. Saint Augustin fait cette expérience bouleversante de découvrir combien Dieu a précédé son désir enfoui d’être uni à Lui, malgré ses innombrables péchés. Un cri jaillit de son cœur tout au long de ses Confessions : « Mon espérance est tout entière uniquement dans la grandeur immense de ta miséricorde » (X, 19, 40).

Alors qu’est-ce que le péché contre l’Esprit-Saint, seul irrémissible ? « Le blasphème contre l’Esprit Saint consiste précisément dans le refus radical de cette rémission dont Il est le dispensateur intime et qui présuppose la conversion véritable qu’il opère dans la conscience. Si Jésus dit que le péché contre l’Esprit Saint ne peut être remis ni en ce monde ni dans l’autre, c’est parce que cette « non-rémission » est liée, comme à sa cause, à la « non-pénitence », c’est-à-dire au refus radical de se convertir » (Saint Jean-Paul II, Encyclique Dominum et vivificantem, n° 46).

Dieu peut tout pardonner, mais Il respecte la conscience de chacun et ne viole jamais la liberté.

« Dieu peut tout pardonner, mais Il respecte la conscience de chacun, donc la question n’est pas tant du côté de Dieu que de celui de l’homme ».

La question n’est pas tant du côté de Dieu que de celui de l’homme. Par l’endurcissement du cœur et l’orgueil de celui qui ne veut pas dépendre de son Créateur et Seigneur, un bouclier s’installe, repoussant les traits de la miséricorde qui pourraient percer la carapace d’obstination.

Dans l’absolu, Dieu peut tout. Dans la libre disposition de sa providence, il a voulu que l’homme soit libre de répondre ou non à l’invitation de son amour. La matrice du péché, c’est l’orgueil. Poussé à son paroxysme, il peut devenir rébellion déclarée contre le Seigneur, à l’instar du Diable. C’est si vrai que l’hypothèse d’un rejet définitif de Dieu par le refus catégorique de sa miséricorde ouvre l’effrayante perspective de la damnation éternelle, ultime dévoiement de l’impiété de la créature qui maudit son Créateur. Un seul remède donc, promu à longueur de pages d’Evangile : l’humilité. Elle est le terreau où s’épanouit avec bonheur la juste conscience de nos fautes pour que la miséricorde divine puisse les couvrir de son baume de douceur.

Par l’abbé Philippe-Marie Airaud

POUR APPROFONDIR

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Accompagner les malades : « une expérience de Foi dans l’espérance et la charité »

Accompagner les malades : « une expérience de Foi dans l’espérance et la charité »

Servir son prochain en visitant les malades

A l’occasion de la fête de Notre Dame de Lourdes, le 11 février, du dimanche de la Santé, le 13 février, et l’arrivée des reliques de Ste Bernadette dans notre diocèse pour quelques jours, nous faisons un focus avec Mgr Jacolin sur l’accompagnement des malades et l’appel à la sainteté de chacun.

Image : Sanctuaire ND Lourdes / VINCENT

Servir son prochain : voilà ce à quoi Jésus nous appelle. « Lorsque l’on visite un malade, c’est Jésus que l’on visite » explique notre évêque en citant Jésus dans les évangiles. Alors que nous apprêtons à accueillir les reliques de Ste Bernadette dans notre diocèse pour l’année Mariale, c’est l’occasion de rappeler que « tous le monde est appelé à la sainteté » et que celle-ci peut s’exprimer dans le service des plus fragiles.

Les hospitaliers, qui se rendront à Lourdes du 9 au 13 avril, le vivent particulièrement. Mgr Jacolin invite précisément les « jeunes professionnels, étudiants et même lycéens » à s’engager bénévolement dans l’Hospitalité Vendéenne, et permettre ainsi à de nombreux malades de vivre ce pèlerinage.

Le Dimanche de la Santé permet également à notre évêque de revenir sur le sacrement des malades. A la fois une aide spirituelle pour celui qui le reçoit mais aussi un soutien pour ceux qui l’accompagne. Accompagner les malades : « une expérience de Foi qui nous fait grandir dans la Foi, l’espérance et la charité » conclue Mgr Jacolin.

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