Père Jean-Adrien Ouedraogo, il témoigne de sa Foi

Père Jean-Adrien Ouedraogo, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Père Jean-Adrien Ouedraogo,

curé de la Gaubretière, Fils de Marie Immaculée.

Père Jean-Adrien Ouedraogo

Père Jean-Adrien Ouedraogo, curé de la Gaubretière, Fils de Marie Immaculée.

Comment est née votre vocation ?

Voilà une question, que l’on nous pose et que l’on se pose aussi comme religieux prêtre. C’est toujours difficile de répondre, parce que c’est à la fois une histoire humaine et une question qui transcende l’humain, la vocation.

Il n’y a pas de vocation sans désir de la personne, mais le simple désir ne suffit pas pour répondre. La bonté d’une religieuse Sœur de l’Immaculée Conception de Ouagadougou au Burkina Faso pendant que j’étais au collège, et qui assurait la catéchèse, m’a embarqué dans cette aventure jusqu’à nos jours, sur le chemin de la vie consacrée comme religieux prêtre.

C’est ce que je peux vous dire du côté humain.

Pourquoi avoir choisi d’entrer chez les Fils Immaculés de Marie ?

Chez les Fils de Marie Immaculée, qui sont en mission au Burkina et au Togo en Afrique de l’Ouest, la spiritualité est centrée sur le mystère de l’Incarnation, la rencontre de l’humain et le divin.

Et nous essayons de nous laisser conduire par Marie à Jésus et de Jésus au Père par l’Esprit, sur le chemin d’humanité. Mais ça je ne le savais pas avant de rentrer, sinon que le nom de la congrégation qui est similaire avec celle de la religieuse, Sœurs de l’Immaculée Conception, qui a provoqué, ma mise en route dans cette histoire humano-divine.

Depuis, comme Fils de Marie Immaculée, j’essaie de laisser la Parole de Dieu s’incarner dans ma vie pour être offerte au monde dans une évangélisation continuelle.

Quels liens gardez-vous comme curé avec la communauté des FMI ?

Comme membre du conseil général, ma première mission se trouve là, être attentif à la vie de la congrégation, là où nous sommes insérés.

Alors, je participe aux rencontres du conseil général sur convocation du supérieur général ; je me rends disponible à la vie de la congrégation si nécessaire ; je garde le contact régulier dans la mesure du possible, les lundis à la maison généraliste à Chavagnes.

Il est convenu que c’est la congrégation qui s’engage dans cette paroisse, et mon rôle de curé est de coordonner au nom de la congrégation. Mes absences sont donc suppléées. En plus, j’ai la chance d’avoir un coopérateur bien dynamique, le Père Achille.

Catholiques en Vendée n°181 – Novembre 2019

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Frère Zachary Dieme, il témoigne de sa Foi

Frère Zachary Dieme, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Frère Zachary Dieme,

membre de la Communauté Internationale des frères de Saint Gabriel

Frère Zachary Dieme

Frère Zachary Dieme, 51 ans est membre de la Communauté Internationale des frères de Saint Gabriel

Dans quel environnement avez-vous grandi ? Avez-vous discerné dès votre jeunesse une possibilité de vocation religieuse ?

Je suis né dans une famille chrétienne pratiquante de cinq enfants. J’ai perdu mon père à l’âge de deux ans et l’éducation et l’instruction des enfants étaient prises en charge par ma mère.

C’est dans ce contexte familial que j’ai découvert la foi chrétienne, en participant dès le jeune âge au catéchisme, au mouvement des « Cœurs vaillants et âmes vaillantes » ainsi qu’à la chorale de ma paroisse. Je peux dire que le milieu familial, ecclésial et scolaire était porteur et favorable à l’éclosion d’une vocation.

Comment est née votre vocation à la vie religieuse ?

Dans mon quartier, se trouvait un collège dirigé par les frères du Sacré-Cœur non loin de notre terrain de football ; je les voyais prendre soin des jeunes.

Un jour, mon catéchiste demanda aux enfants ce que chacun voulait devenir plus tard. Je lui répondis : « être religieux pour m’occuper des enfants comme les frères du collège ! ».

J’ai grandi avec cette idée et j’ai participé aux différentes rencontres à l’intention des jeunes en quête de vocation, jusqu’à ce qu’un frère de Saint Gabriel m’invite à entrer chez eux.

Comment votre appel s’actualise-t-il aujourd’hui, dans votre quotidien ?

Le Seigneur m’appelle à vivre mon engagement par ma réponse quotidienne dans la prière, l’apostolat et la vie avec des frères que je n’ai pas choisis.

Je les accueille et je vis avec eux au nom de la fraternité du Christ. Chacun de nous est différent de l’autre par la race, la culture, la langue, mais nous sommes tous frères et je le vois comme une richesse.

Je suis heureux dans cette vie de partage, de fraternité et de service pour les autres.

Catholiques en Vendée n°140 – Février 2016

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Maxime François-Marsal, il témoigne de sa Foi

Maxime François-Marsal, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Maxime François-Marsal,

frère séminariste chez les Légionnaires du Christ.

Maxime François-Marsal

Maxime François-Marsal, frère séminariste chez les Légionnaires du Christ, dont la famille vit en Vendée.

Comment est née votre vocation religieuse et pourquoi avoir choisi les Légionnaires du Christ ?

 

Je suis entré juste après le bac, en 2007, à la congrégation des Légionnaires du Christ, que ma famille avait connue à l’occasion d’un pèlerinage à Rome au jubilé de l’an 2000. Lors de mes premières rencontres avec la congrégation, j’ai été marqué par la dimension fraternelle des animateurs religieux et leurs explications dynamiques de la foi. Ils savaient équilibrer les activités de formation avec des jeux, du sport ou encore des visites aux pauvres et aux malades, afin de nous enseigner à vivre notre amitié avec le Christ dans une pratique concrète de la charité. Un des frères prenait aussi le temps de parler avec chacun afin de lui offrir un accompagnement plus individuel, une sorte de dialogue spirituel. J’ai senti la vocation à la vie religieuse et au sacerdoce pendant un camp d’été. Je me souviens d’une certitude très profonde qui s’est instillée en moi et qui, depuis, ne m’a plus lâché.

Malgré les difficultés et les doutes, la certitude morale de ma vocation fut toujours la plus forte. C’est juste après le bac que je choisis de prendre la route pour le noviciat des Légionnaires du Christ, en Allemagne. Ce qui me marque le plus fut l’expérience de la prière quotidienne et l’austérité de vie. Un temps de désert d’une part douloureux, puisque je dus laisser beaucoup de choses derrière moi, ma famille, mes rêves d’études, mais d’autre part très fécond : l’occasion d’un face-à-face avec Dieu absolument unique.

C’est au cours de mes premières années de séminaire que la congrégation des légionnaires du Christ fut à la fois ébranlée et purifiée par les révélations de la double vie du fondateur. Pour moi, ce fut une occasion de me recentrer sur les aspects essentiels de ma vocation.

Comment vivez-vous votre vocation aujourd’hui ?

 

Après un stage pastoral de trois ans comme « frère aîné » au noviciat d’Allemagne, je suis actuellement à Rome pour une licence canonique (master) en philosophie avant les études de théologie et, je l’espère, l’ordination sacerdotale !

Il a toujours été très clair pour moi que ma vocation de Légionnaire du Christ était essentiellement celle d’un missionnaire, c’est pourquoi je suis tout à fait disposé à être envoyé à l’étranger après mon ordination-même si cela pourrait aussi être en France, où nous avons trois maisons (Bordeaux et Paris, et un internat à Méry-sur-Marne).

L’important est cet esprit évangélisateur propre de la Légion qui m’avait captivé dès ma première rencontre et qui continue à me porter.

 

Catholiques en Vendée n°160 – Décembre 2017

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Frère Joseph Gauer, il témoigne de sa Foi

Frère Joseph Gauer, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Frère Joseph Gauer,

Oblat de Saint Vincent-de-Paul à La Roche-sur-Yon.

Frère Joseph Gauer

Frère Joseph Gauer, Oblat de Saint Vincent-de-Paul à La Roche-sur-Yon.

 Dans quel environnement avez-vous grandi ? Avez-vous discerné dès votre jeunesse une possibilité de vocation religieuse ?

 

Cinquième enfant d’une famille de huit, j’ai été éduqué dans un milieu chrétien très fervent. Nourri à la fois par une vie de prière, un enseignement catéchétique complet et l’exemple de plusieurs communautés de prêtres et de religieux, j’ai appris dès l’enfance la nécessité de mettre Dieu au centre de ma vie.

Pourtant aucun de ces éléments fondamentaux n’a été déterminant pour ma vocation. Mon éducation m’avait préparé à y répondre en théorie, mais pas à la recevoir personnellement. Aussi, lorsqu’à l’âge de seize ans j’ai entendu cet appel mystérieux, face au tabernacle, ma surprise fut totale.

Je compris vite que le moment était venu d’appliquer dans un acte concret l’enseignement reçu. Mon « oui » fut le moyen de prouver mon amour pour Dieu. Ma rencontre avec les Oblats de Saint Vincent de Paul et avec leurs patronages n’eut lieu que plus tard.

En quoi consiste l’engagement en tant que frère chez les Oblats de St Vincent de Paul ?

L’œuvre principale des Oblats s’organise autour du patronage, structure pour l’éducation de la jeunesse et le soutien des familles pauvres.

Les Frères laïcs, dont je fais partie, sont appelés à en porter toute la direction matérielle : travail d’organisation mais surtout éducatif. Ainsi déchargé, et toujours en collaboration avec le Frère directeur, l’aumônier pourra se donner totalement au suivi spirituel des enfants et à l’enseignement de la foi.

Les éléments laïc et ecclésiastique se trouvent ainsi unis dans l’action pour le bien des âmes.

Comment décririez-vous votre engagement au quotidien ? Quel en est à vos yeux l’aspect le plus important ?

L’engagement des Oblats de Saint-Vincent-de-Paul réalise l’idéal de la vie religieuse. Ma vie au quotidien se centre donc sur la prière (office, oraison, messe, etc.) soutenue et fortifiée par les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance dans une vie communautaire afin de vivre de la charité du Christ.

De cette charité rayonneront ensuite toutes les activités extérieures : aujourd’hui les études, plus tard l’apostolat direct auprès des jeunes, des malades, etc. La petite Thérèse résume très bien cette vie du religieux apostolique : « Aimer et faire aimer l’Amour ».

Catholiques en Vendée n°155 – Juin 2017

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Jean-Baptiste Roy, il témoigne de sa Foi

Jean-Baptiste Roy, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Jean-Baptiste Roy,  étudiant au Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris).

Jean-Baptiste Roy

Jean-Baptiste Roy, 31 ans, sj, a grandi en Vendée, principalement à Fougeré. Il est actuellement étudiant au Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris).

 

Comment est née votre vocation ?

 

J’ai grandi au sein d’une famille très engagée dans la vie paroissiale où j’ai reçu le sens de la communauté chrétienne. J’ai aussi été façonné par le scoutisme ainsi que par les groupes « Foi et Lumière » et « Vive la vie » avec qui je suis parti aux JMJ de Cologne.

Le goût du service et l’attention aux plus petits sont la genèse de ma vocation religieuse. Mais, plus spécifiquement encore, je crois que ma vocation religieuse jésuite trouve ses racines dans le goût de la conversation.

Que ce soit avec le Père Gérard Pouzet (prêtre du diocèse de Luçon mort en 2010) qui a été très proche de ma famille ou avec Etienne Pépin, mon ami de toujours, j’ai aimé discuter de la foi, de l’Église, de la place du message chrétien dans notre société. Cela a creusé en moi le sens du questionnement et de la conviction, et une indéniable attitude d’espérance dans le monde.

Comment vivez-vous aujourd’hui votre vocation ?

 

Aujourd’hui, je vis ma vocation religieuse dans la simplicité des missions qui me sont confiées. La première est d’étudier la philosophie et la théologie, ce qui est essentiel pour me préparer à servir comme religieux et futur prêtre, mais aussi pour me donner les moyens d’approfondir ma propre relation à Dieu et au monde. En parallèle, j’ai l’occasion de visiter des personnes souffrantes ou encore de pratiquer l’accompagnement spirituel.

Ma vocation, je la vis aussi dans ma communauté où nous sommes 36 jésuites, avec pas moins de 12 nationalités différentes, de 24 à 86 ans. L’ordinaire de la vie nous rappelle que toute vocation se vit d’abord dans les petites choses. Enfin, la prière tient une place importante, elle m’aide particulièrement chaque soir à relire humblement ma journée sous le regard bienveillant de Dieu. Ma vocation s’épanouit à travers tout cela.

Comment voyez-vous votre mission aujourd’hui dans l’Église et dans le monde ?

La manière d’être jésuite se veut généreusement tournée vers le monde, toujours plus favorable à y trouver des germes d’espérance que des signes de malheurs. Je vois aujourd’hui nos missions en tant que jésuites, dans ce monde, comme habitées par le souci de la réconciliation.

Catholiques en Vendée n°163 – Mars 2018

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Frère Antoine-Marie Leduc, il témoigne de sa Foi

Frère Antoine-Marie Leduc, il témoigne de sa Foi

  Ils témoignent de leur foi

Témoignage de Frère Antoine-Marie Leduc,

de l’ordre des Carmes déchaux.

Frère Antoine-Marie Leduc

Frère Antoine-Marie Leduc, de l’ordre des Carmes déchaux, originaire du bocage vendéen.

 

Comment est née votre vocation ?

 

Le premier appel entendu a eu lieu à l’abbaye de Solesmes le 12 novembre 1988, alors que j’étais étudiant en droit à Angers. Lors de l’adoration eucharistique, je ressentis le désir de consacrer ma vie au Seigneur en mettant en pratique les enseignements de l’évangile, et devenir « un homme de Dieu ».

Formé chez les Scouts de France, j’avais le désir aussi d’être utile, et je m’orientais donc tout d’abord vers la vie missionnaire, avec les Lazaristes (Congrégation de la Mission), et je débutais le séminaire à Nancy en 1990. Cependant, après avoir lu les manuscrits autobiographiques de la Petite Thérèse, je fus fortement interpellé par son témoignage de vie, tandis que durant l’année de service militaire, un ami me fit découvrir l’existence des Carmes.

Après deux ans au séminaire et suite à une retraite d’exercice spirituel ignatien, je suis rentré dans l’Ordre des Carmes déchaux à Avon, il y a 25 ans.

Dans quel contexte vivez-vous votre vocation ?

 

Depuis 3 ans, par l’intermédiaire de mes supérieurs, on m’a appelé au service du Saint Siège, pour une mission et un service d’Eglise à caractère administratif et juridique, ayant une formation en droit canonique et une expérience dans l’accompagnement des communautés religieuses.

Je vis donc dans un contexte international, en communauté comme à la Congrégation pour les instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique, nom officiel du Dicastère où je travaille.

Ce travail me fait découvrir les ombres (surtout) et les lumières (un peu) de la vie consacrée aujourd’hui, puisqu’il s’agit essentiellement de résoudre des problèmes de gouvernement dans les Instituts, de discipline des personnes, et de supervision générale de la vie des instituts.

Quel message pouvez-vous faire passer aux jeunes qui se posent la question de la vocation ?

La dynamique de vie, qui nous a saisis en tant que religieux et qui nous porte chaque jour, peut se résumer en 3 verbes : aimer, imiter, et servir.

Nous sommes fidèles à notre engagement dans la mesure où nous aimons de tout notre cœur la personne de Jésus, nous voulons vivre en relation avec lui, ce qui s’exprime dans notre vie de prière personnelle et la méditation de la Parole de Dieu, ensuite nous recherchons à vivre comme lui, en particulier en essayant de vivre l’évangile dans notre vie fraternelle en communauté, et nous voudrions enfin lui rendre service pour exprimer notre amour en acte et en vérité, dans les tâches et services qui nous sont demandés.

Catholiques en Vendée  n°158 – Octobre 2017

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